Dans The Witch and the Hundred Knight, un jeu récemment sorti sur PS3, vous incarnez une petite créature toute frêle et inexpérimentée. La sorcière des marais voit en vous le prochain démon légendaire ; une destinée inespérée s’offre à vous, petite chose ! Vous voilà donc embarqué-e dans une bataille acharnée contre l’ennemi juré de votre mentor : la sorcière des bois.
L’aventure ne manque pas d’originalité et d’humour. C’est d’ailleurs la marque de fabrique du studio. L’humour déjanté est en effet omniprésent au cours des innombrables dialogues à rallonge (en anglais, attention). Les situations cocasses se multiplient et la relation entre la sorcière des marais et son majordome ne manque pas de piquant !
L’humour va jusque dans le gameplay : au lieu d’explorer les maisons des villageois-es de manière tout ce qu’il y a de plus classique, vous pourrez les visiter une première fois et, que vous vous fassiez jeter de hors ou non par ses habitants, vous pourrez y revenir pour les piller ! Aucun scrupule, vous êtes un légendaire démon craint de tout le monde, après tout ! Tout ceci se passe de manière « automatique » : vous n’avez pas à visiter manuellement les maisons, il vous suffira de choisir l’option adéquate lorsque vous vous situerez à la porte de l’habitation. Pour le reste, il y a des fonctionnalités que je n’ai pas encore découverte ou que je n’ai pas compris : le principe de l’estomac de votre démon par exemple ; aucune idée de ce à quoi ça sert malgré les explications interminables du jeu.
En dehors de cela, le jeu est un hack and slash agrémenté de quelques touches de RPG avec ses armes améliorables, son système d’expérience, et ses personnages récurrents. Malheureusement, si au début tout va bien dans les combats, l’action devient très vite brouillonne et empêche de voir correctement ce qu’il se passe à l’écran. Un souci de lisibilité agaçant qui m’a rapidement démoralisé, m’obligeant à faire des petites sessions de jeu les plus courtes possibles pour ne pas ragequitter !
The Witch and the Hundred Knight ne m’a pas tapé dans l’œil, malgré une direction artistique colorée et sympathique. Les musiques que certains jugent très bonnes m’ont vite cassé les oreilles. Les niveaux ont également tendance à se ressemble quelque peu – aussi loin que j’ai pu aller – et les dialogues nombreux et parfois très longs empêchent de se sentir impliqué dans le jeu, malgré un système de choix (assez étrange, qui plus est). Ce qui sauve le jeu est son humour, car si vous lui retirez cela, pas sûr que le titre rencontre un succès.
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