Le 2 avril, Square Enix annonce la sortie d’une version collector pour Drakengard 3 en Europe. Chic, je crie de joie puis je ravale mon excitation démesurée en constatant que le jeu n’était qu’en version téléchargeable, comme pour Child Of Light.
Néanmoins, au début, j’ai tout de même trouvé ça sympathique de la part de l’éditeur, de proposer une version collector physique pour un jeu censée ne sortir qu’en dématérialisé en Europe (alors qu’il est en physique aux US). J’ai trouvé ça bien moins foutage de gueule que les éditions collector numériques (le comble de l’arnaque).
Et puis ce matin je suis tombé sur un article de DamonX (un blogueur que vous connaissez sûrement toutes et tous) qui explosait littéralement de rage envers les acteurs de ces pratiques. Je n’ai d’abord pas compris pourquoi il était autant énervé : je trouvais vraiment l’idée bonne. Puis, en lisant, j’ai compris qu’il regrettait que les éditeurs essayaient vicieusement de nous la mettre bien profonde en aguichant les collectionneurs et les collectionneuses (que je suis, tout comme DamonX) avec une version collector à 10 balles (car honnêtement, il n’y a strictement RIEN d’intéressant à part un beau boîtier) pour nous refourguer des codes, probablement useless dans quelque années, comme il le dit très justement dans son article. Certes, presser un jeu représente un coût supplémentaire mais quitte à sortir un collector physique (et à payer l’impression des autres goodies), autant faire la totale, même si le prix grimpe de quelques euros (presser un disque ne coûte pas 10 € non plus…).
Acheter, c’est cautionner, et j’ai donc annulé ma précommande dans l’espoir de toucher une version physique US, collector ou non. En effet, depuis que j’ai racheté le premier et le deuxième épisode sur Playstation 2, et en ayant récemment acquis Nier, il serait bien plus judicieux de continuer dans cette lancée.
Je ne suis pas en train de vous inciter à faire de même, mais simplement à expliquer non seulement mon retournement de veste éclair à la lecture d’un seul article, mais également mon (nouveau) point de vue sur la chose le mieux possible.
1 Comment