Sang, sable et sexe, ainsi nous pourrions résumer la vie un gladiateur à l’époque de la grande Rome. L’idée de retracer la vie de Spartacus, ce grand gladiateur ayant conduit la plus grande révolte d’esclaves connue à ce jour est osée ; surtout que ce type de série ambiance Rome antique marche sur les plates-bandes de Rome, une série très réputée.
Les premiers épisodes plantent le décors et amènent en douceur l’arrivée de ce guerrier Thrace ayant refusé de se plier aux ordres des légions romaines. Il ne cessera alors de se battre dans l’arène des gladiateurs pour regagner les bras de sa femme, mais aussi et surtout, de sa liberté. Il devra batailler dur au sein de ce Ludus (lieu d’entrainement des gladiateurs) entre les tensions internes, celles avec son Dominus (Batiatus qui possède le Ludus) ou encore avec les trahisons en tous genre qui étaient apparemment monnaie courante à cette époque.
Autant le dire tout de suite, la série n’est pas parfaite, mais vous vous doutez bien que si je dédie un article sur mon blog pour cette série, c’est que quelque chose est intéressant derrière tout ça.
Commençons par les points négatifs :
_ L’esthétisme de la série est binaire : soit on aime, soit on déteste. Les effets spéciaux des décors sont très sommaires, on sent tout de suite le fond vert. L’action quant à elle est très sanglante et les images arrêtées sont gênante au début, mais se font plus rares au fur et à mesure des épisodes.
_ L’histoire est très étriquée : Nous sommes plongée dans la vie de ce Ludus et nous avons aucune vue sur le reste de la vie romaine. C’est un choix et on se focalise alors sur l’histoire de Spartacus plutôt que de se perdre dans des méandres scénaristiques. À ce titre, l’histoire avance très vite et l’action n’en est que plus rythmée.
_ Les scènes de sexe inopinées qui ne semblent pas avoir de véritable intérêt au début de la série (cela change ensuite, voir «les points positifs»)
Les points positifs :
_ L’histoire est très prenante, malgré sa restriction spatiale, le rythme est extrêmement bon et l’histoire avance donc vite. On ne se perd pas et on se prend à soutenir Spartacus dans sa lutte interminable.
_ Les scènes de combats sont très bien réalisées : pas de pirouettes abracadabrantèsques dans tous les sens telles celles des yamakasis. Elles sont haletantes et très bien annoncées : on à hâte d’y assister lorsque le scénario l’annonce via l’avancée de l’histoire.
_ Les scènes de sexe sont beaucoup moins dans une optique d’attirer la clientèle au fur et à mesure que l’on s’avance dans la série ; elles prennent même un véritable intérêt au scénario et son totalement crédible dans ce dernier, d’autant plus qu’à cette époque, les orgies représentaient un véritable mode de vie.
_ Les acteurs sont très charismatiques à l’image de Spartacus, de Varro ou de Doctore. Une véritable réussite sur ce plan là.
Au final, Spartacus Blood and Sand, sans être un foudre de guerre, est une série très entrainante qui prends de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure des 13 épisodes disponibles à ce jour. Bien que la critique soit dure à son égard, la série est pourtant de bonne facture et bien meilleure scénaristiquement que la plupart de celles qui circulent depuis quelques temps. C’est une série que je compte suivre.
Note : 07/10
Pour finir, voici un petit trailer :
merci pour ton excellente critique de séries.J’en parle à Cécilux ce soir 🙂
Elle a l’air sympa cette série, merci de la découverte !
deni moi le fifa 2010
molllood
ça parait pas mal, merci pour la critique!
Encore une série a ajouter à ma liste 😉