(nb : en raison d’un bug m’empêchant d’avancer dans le jeu, je ne fais part que de mes impressions par rapport à mon temps de jeu, non pas à l’intégralité du titre)
Après avoir joué à Outlast sur PC (qui d’ailleurs est disponible sur Playstation 4 également), j’ai recouvré un peu l’envie de jouer à des survival horror. Ce que j’avais apprécié dans ledit jeu, c’est le fait que l’on ne puisse pas se battre. Du coup, en voyant l’annonce de Daylight, je me suis dit que mon plaisir allait être prolongé. Que nenni.
La première fois que j’ai lancé Daylight, j’ai été très surpris de ne voir aucune intro et un simple menu sommaire (dégueulasse, soit dit en passant). Je m’attendais donc à une narration claire et immersive dès les premières minutes du jeu afin d’en savoir un peu plus sur l’histoire. Que nenni (Rassurez-vous, je m’arrête là).
En réalité, toute l’histoire du jeu s’apprend par deux moyens : une voix-off dont ne sait FOUTREMENT pas qui c’est pendant une bonne partie du jeu ; et une série de documents écrits que l’on récolte un peu partout dans le jeu (une technique, somme toute, assez simple).
On apprend donc que l’on est dans une prison où de nombreux phénomènes paranormaux sont survenus quelques temps avant qu’elle soit désertée. Ça parle de prisonnier-e-s devenus fous, qui auraient eu l’impression d’une présence constante dans leurs cellules, et d’étranges événements au sein même des infrastructures pénitentiaire.
Vu que l’on est dans une prison, on comprend alors pourquoi tous les couloirs se ressemblent, couloirs dans lesquels on se perd très rapidement si l’on ne se fie pas à la carte du niveau qui se dévoile au fur et à mesure qu’on le découvre, affichée sur son téléphone portable que l’on brandit en permanence pour nous éclairer grâce au flash de l’appareil photo. Notez d’ailleurs que la batterie dudit téléphone est probablement un prototype des batteries du futur, dans la mesure où… elle ne se vide jamais.
Certes, tous les couloirs se ressemblent et cette impression de répétition insolente peut alors trouver sa justification. Néanmoins, pour une prison, il y a davantage de couloirs que de cellules. Bref. Malheureusement, la répétitivité du jeu ne s’arrête pas là puisque les seules énigmes auxquelles j’ai été confronté ont été strictement les mêmes (avec la dernière en prime, qui était buggée). Il s’agit en effet de se retrouver face à une porte scellée par une mystérieuse force, suivit d’une intervention de l’héroïne du genre « fichtre, mais où est la clé, que diantre ! » (Les mots ne sont pas tout à fait ceux-là…). Il s’agit ensuite d’aller chercher un objet nécessaire dans une cellule (à l’autre bout de la map, bien évidemment, sinon ce n’est pas drôle) où la mystérieuse force semble également présente mais qui s’amuse surtout à dessiner des labyrinthes sur les murs et à faire voler n’importe quel objet se trouvant dans la pièce. C’est ainsi que vous repartez avec un objet provenant de cette cellule, genre un ourson en peluche (je ne plaisante pas), si tant est que vous ayez réussi à le trouver étant donné que c’est le seul objet de la pièce que vous pourrez prendre mais qu’il est presque invisible dans tout le bordel.
Enfin, et c’est là où j’ai lâchement abandonné le jeu, j’ai été confronté à un deuxième vilain bug qui laisse le menu affiché en permanence pendant que l’on joue si l’on fait une certaine manipulation que je n’ai pas mémorisée (mais qui doit être courante vu que ça m’est arrivé plusieurs fois). Bref, tant pis. Rien ne m’a donné envie d’aller plus loin malgré ça.
Buggé et répétitif, banal… Daylight n’a rien pour lui. Difficile d’essayer de trouver des choses qui pourraient vous donner envie de tester le jeu. Même en solde à 0,75 € je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
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