Ah Castlevania ! Cette licence mythique, dans les mains de Konami, qui traverse les âges et a réussi à conquérir le public et les médias en 2010 avec Lords Of Shadow. En 2014, c’est le deuxième épisode qui sort, comptant bien capitaliser son succès en surfant sur cette image.
Avant toute chose, d’un point de vue strictement personnel, je tiens d’abord à vous dire que je n’ai pas du tout été emballé par ce que j’ai pu voir lors de cette preview. Je ne suis pas spécialement adepte de la série, mais pas non plus un « anti ». En réalité, je n’ai jamais été attiré par la licence. Néanmoins, je vais tâcher d’être le plus objectif possible dans ce petit article de « hands on », d’autant plus que je n’ai pas détesté pour autant.
La vie de vampire n’est jamais de tout repos, et c’est ce que vous allez pouvoir constater dans ce Castlevania : Lords Of Shadow 2. De nombreuses cut-scenes vous permettront de connaître les tenants et les aboutissants de l’histoire, annonçant un rythme soutenu et une durée de vie assez grande (15-20 heures). Vous serez amené-e à parcourir à la fois votre demeure, mais également la ville et ses endroits les plus lugubres. Le dépaysement semble être au rendez-vous, donc, mais je reste décontenancé quant à l’irrégularité de celui-ci. Je m’explique : un coup vous serez au château, un autre dans la ville, puis de nouveau dans le château, puis de nouveau dans un autre endroit etc. J’ai été quelque peu étonné de cet aspect décousu du cheminement.
Cet étonnement passé, on commence alors à se familiariser avec les mouvements et autres pouvoirs de notre héros. Et il faut reconnaître que si grimper sur les murs n’est plus original en 2014, l’aspect plate-forme est relativement punitif : il vous faudra correctement effectuer vos sauts sous peine de tomber, rappelant ainsi l’exigence d’un Tomb Raider (les originaux, pas le reboot) ; n’espérez donc pas vous faire aider implicitement par le moteur du jeu vous replaçant immédiatement dans la bonne trajectoire une fois en plein air.
Le pouvoir spécial qui m’a particulièrement plu, sans exploser d’originalité là non plus, c’est la possibilité de se transformer en rat. Aucun rapport avec le fait que ce soit mon signe astrologique chinois (de toute façon, vous vous en foutez de ça), mais plutôt parce que ça donne une nouvelle dimension au level design, le rendant moins linéaire et plus « dynamique » si je puis dire. Il vous est également possible de prendre le contrôle d’un ennemi pendant une courte période, permettant ainsi de déjouer un système de garde ou de porte verrouillée. Très sympathique, d’autant plus que les mouvements de la personne ainsi possédée sont « désarticulés », donnant une réelle impression de possession d’un corps vide.
De ce que j’ai pu voir, vous aurez deux réelles manières de vous battre : une puissante permettant de briser la garde d’un ennemi, et une autre plus légère mais plus agile et permettant de récupérer un peu de vie à chaque coup. Vous débloquerez d’autres capacités en progressant en expérience, à débloquer via des espèces d’arbre de talent. Rien d’innovant de ce côté-là, mais pas moins efficace pour autant. Les combats sont très explosifs et plaisants, rappelant un peu du Bayonetta mais étant tout de même bien loin de ce cador, Platinum Games oblige.
Ce qui m’a dérangé dans ce Castlevania : Lords Of Shadow 2 c’est d’une part le cheminement des niveaux assez décousu, mais aussi le manque d’audace globale dans le jeu : rien de transcendant pour ma part que ce soit dans le gameplay ou dans le level-design un peu étriqué bien que non-linéaire. J’ai également été gêné par un rythme qui peine à décoller, plombé par des cut-scenes très nombreuses mais nécessaires ; un meilleur dosage/équilibrage eut été préférable à mon sens. Enfin, le héros qui, au vu des premières heures de jeu, semble sombre et torturé me laisse de marbre, me demandant alors s’il faut absolument qu’un personnage soit ainsi pour paraître « classe ».
Le jeu est toujours prévu pour le 27 février 2014, sur PC, PS3 et Xbox 360.
en même temps pour ce jeu la il est plutôt logique que le personnage soit sombre et torturé non?
c est vrai que dans sa condition d’ancien chasseur de vampire descendant d’une longue famille de chasseur de vampires.il doit être particulièrement heureux d’être devenu Dracula….
Certes, je taquine un peu trop à ce propos-là ! Mais c’est une sorte de « pompon » je pense 🙁 !
il faudra que je le fasse celui la.en espérant que les saut ne me rebute pas rapidement.
Le coup des phases punitives de plate-forme … Je sens que je vais grincer des dents. Le précédent m’avait bien plu mais certaines phases étaient assez « saoûlantes ».
Sinon existe-t-il un véritable « monde ouvert » comme il est possible de le lire ici et là ?
Je n’ai pas eu l’occasion de voir un monde ouvert, mais si certains le disent, c’est qu’il doit y en avoir un ^^.