Je collectionne les cartes Pokémon

Depuis de nombreuses années, à un rythme plutôt irrégulier, je collectionne les cartes Magic. J’ai commencé par simplement les collectionner quand j’étais petit (avec la quatrième édition), avant d’y jouer lorsque j’ai rencontré des gens qui m’ont accompagné dans mes parties il y a quelques années (coucou Nadège !), puis de faire quelques drafts/scellées en boutiques. Depuis, j’étais retombé dans la simple collection, faute de temps pour aller me faire des parties. J’ai d’ailleurs récemment revendu pas mal de mes cartes les plus cotées. Mais j’ai évidemment gardé celles qui me tenaient le plus à cœur comme l’ Enchanteresse Argothienne, que je considère avoir l’une des plus belles illustrations de ma collection, ou encore Rofellos, Emissaire de Llanowar que vous connaissez très certainement si vous jouez. J’aime d’ailleurs particulièrement l’ancien design des cartes.

Pokémon Let’s Go sur Nintendo Switch a été l’un élément déclencheur chez moi. Je louchais déjà quelque peu sur les cartes Pokémon après en avoir eu quelques une dans les mains, mais c’est véritablement ce jeu qui m’a fait plonger : je collectionne désormais les cartes Pokémon.

Je collectionne désormais les cartes Pokémon

Ce qui est bien avec les cartes à jouer et à collectionner, c’est que, comme le nom l’indique, vous pouvez soit y jouer, soit les collectionner, soit faire les deux. Pour le moment (je n’exclue rien), je me concentre sur la collection.

Samedi dernier, je décide d’aller m’acheter une dizaine de boosters de Pokémon Soleil et Lune : Tonnerre Perdu, la dernière extension en date. Totalement novice en la matière, je me dis qu’il fallait bien que je débute quelque part et je ne voulais pas prendre trop de risques.

Étant donc néophyte de ces cartes, j’ai commencé déjà par m’interroger sur comment déterminer la rareté d’une cartes, l’édition, le type, etc. C’était flou au début pour moi, mais j’ai pris la peine de me renseigner un peu sur internet en regardant quelques vidéos de YouTubeurs et de YouTubeuses spécialistes qui sont déjà dans le bain.

Du coup, je risque de dire des bêtises dans cet article, alors n’hésitez pas à me corriger, je ne me vexerai pas !

Une perception de la rareté différente de Magic

J’ai désormais (plus ou moins) les armes pour comprendre les cartes que je vais piocher, et je comprends alors que l’échelle de rareté est différente de celle de Magic. En regardant un peu la côte des cartes, je me rends également compte que cette rareté est déplacée et restreinte ( toujours par rapport à Magic). En effet, il n’existe pas à ma connaissance de cote de référence et il faut donc se fier aux prix d’internet. Mais surtout, les cartes rares, voire brillantes (les Reverse ou Holo) ne semblent pas autant coter que les rares et rares foils de Magic. Il faut aller encore plus loin dans la rareté  pour voir les chiffres monter : les ultra rares et même les cartes secrètes. J’aime d’ailleurs beaucoup le principe de cette dernière : une carte secrète est trouvable tous les 100 ou 150 boosters (je n’ai pas creusé davantage). Ce qui fait que ladite carte prend tout de suite une dimension particulière.

La rareté est donc déplacé vers un extrême du spectre des versions d’une carte, et cela provoque d’ores et déjà une augmentation du capital financier nécessaire pour obtenir des cartes de grande valeur. Il faut rajouter à cela, des cartes qui ne sont probablement pas aussi puissante par rapport aux autres, si l’on compare avec Magic. Par exemple, dans Magic, une Liliana du Voile Liliana du voile ou un Mage lancevif sont des cartes extrêmement puissantes et encore légales en tournois (il me semble). Ce sont respectivement des cartes mythiques et rares qui ont une valeur élevée même sans être foil, simplement parce qu’elles sont très puissantes en tournois. Chez Pokémon, j’ai l’impression que très peu (voire aucune) rares n’est dans ce cas de figure, et qu’il faut aller tout de suite vers l’extrême du spectre, vers les Ultra Rares et les Secrètes pour trouver des cartes surpuissantes en jeu, tout en étant bien plus compliquées à obtenir.

Enfin, avec un booster à 10 cartes uniquement, pour un prix généralement constaté de 5,50 € ou 6 € (mais vous pouvez trouver moins cher sur internet, et d’autant plus en achat par display), on enfonce davantage le clou qui me fait aboutir à cette conclusion : la prise de valeur d’une collection Pokémon nécessite probablement un investissement en capital plus élevé que dans Magic.

Pourquoi je collectionne désormais les cartes Pokémon ?

Avec tous ces éléments ne jouant pas forcément en la faveur d’un collectionneur ou d’une collectionneuse, j’ai pourtant décidé de m’y mettre, et ce, pour plusieurs raisons.

D’abord, il faut savoir que lorsque j’ai débuté ma collection de cartes Magic, je le faisais simplement pour les illustrations que je trouvais magnifiques. Aujourd’hui, l’immense majorité est en peinture numérique, ce qui me déçoit un peu car je suis un grand admirateur des beaux arts et donc du traditionnel, mais la qualité est, elle, toujours au rendez-vous. Et bien pour Pokémon, les illustrations que je trouve réussies, sont également une raison qui m’ont poussé à collectionner.

Le plaisir de retrouver les Pokémon que l’on aime, ou qui ont marqué notre enfance, c’est également une des raisons qui m’ont poussé à franchir le cap. Quel plaisir de voir un Feunard, un Rondoudou, un Miaouss, ou un Qulbutoké !

Enfin, le besoin de renouvellement s’est fait ressentir. J’aime toujours l’ambiance Magic, les règles complexes, l’esprit pionnier, et je respecterai probablement toujours cette licence, mère de tous les JCC modernes. J’ai simplement besoin désormais de découvrir de nouvelles choses, dans un univers esthétique que j’apprécie et qui me parle.

Comment se sont passées mes premières ouvertures ?

Passons désormais aux ouvertures. Collectionneur aguerri de Magic, j’avais déjà tous le matériel nécessaire : pochettes, classeurs, feuille de classeur porte-cartes, et boites de rangement. Il ne me restait donc qu’à ouvrir mes premiers boosters, en gardant à l’esprit que c’était peut-être le début d’une longue histoire, ou tout simplement un phénomène passager. L’avenir me le dira, mais dans la vie, il faut prendre des risques.

Je vous présente donc les cartes que j’ai particulièrement aimé pour diverses raisons : illustration, Pokémon ou tout simplement leur raretés. Et le premier booster que j’ouvre, je pense que je ne l’oublierai pas de si tôt : je pioche ma première carte secrète : un Mixeur Perdu. Wow.

Ensuite, je ne me souviens plus trop de l’ordre, mais j’ai pu obtenir ce magnifique Leveinard et son évolution Leuphorie, en Reverse.

Puis Rondoudou, un Pokémon que j’adore particulière et qui me fait beaucoup rire du fait de sa dualité : il a l’air tout mignon comme ça mais n’hésitera pas à vous faire des crasses si vous le vexez.


J’ai aussi ouvert un Ramoloss et son évolution, Roigada, dont j’ai adoré les illustrations !

Sulfura, un Pokémon légendaire, en Reverse. Je trouve qu’elle fait son petit effet !

j’ai également eu toute l’évolution de Germignon, dont Méganium en Reverse ! Bon, désolé, je ne les ai pas mise dans l’ordre, je n’avais pas les yeux en face des trous au moment de la photo.

J’ai également eu deux cartes Prisme Étoile sur les 7 que l’extension comporte, dont un des trois stades !

Enfin, parmi les cartes qui m’ont tapé dans l’œil : la dresseuse Oléa (que l’on croise dans Pokémon Let’s Go), et ce Mentali dont je trouve l’illustration superbe !

Voilà, c’est tout pour cet article. Je suis content de commencer cette collection et je ne compte pas m’arrêter là ! Si vous avez des remarques et/ou des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire !