Borderlands, le titre de 2K qui a fait un carton il y a quelques années, est revenu avec sa suite, il y a peu. N’ayant pas fait le premier opus, j’ai donc décidé de m’y mettre (enfin!) pour découvrir ce jeu qui a fait tant parler de lui. Et s’il y a bien une étape qu’il faut réussir à passer dans un jeu vidéo, c’est le début…
Je dois avoir une bonne poignée d’heures au compteur, niveau 14, chasseur blabla… et j’enchaîne les missions données soient par les panneaux en « ville », soit par les PNJ. Depuis le début, je n’ai, si je ne m’abuse, vu/entendu/lu aucune bribe de scénario, rien, nada. Je sais que nous cherchons l’arche puisque l’introduction quasi inutile en parlait, mais c’est tout.
J’ai dû boucler une bonne vingtaine de quêtes, voire plus, et une chose m’a sauté aux yeux : elles sont toutes plus chiantes les unes que les autres et surtout, elles restent sur le même schéma :
- Aller voir un PNJ
- Aller tuer trois skaags
- Aller chercher X objets
Alors je me suis dit « c’est le début, ça va forcément s’améliorer », mais quand, au bout du niveau 14 et presque dix heures de jeu, je n’arrive pas à avancer dans le scénario, je commence à perdre patience et à me demander si ce jeu mérite le succès qui lui a été attribué. Alors certes, en coopération (avec la délicieuse Julie), le jeu est un peu plus amusant (en fait, il est moins ennuyeux) puisque vous partagez votre haine avec quelqu’un d’autre, mais cela ne suffit pas à le faire remonter dans mon estime.
Concernant l’univers graphique, le côté cell-shading, les animations, et la direction artistique sont très bien réussi, il n’y a aucun doute. Mais pour moi, cela sonne comme une coquille vide au vu de ce que j’ai pu découvrir du jeu, et c’est bien dommage de gâcher (à mon sens) autant de qualité. Même si le gameplay aurait pu être amélioré, avec notamment une minimap (qui est présente dans Borderlands 2) ou des menu plus clairs, il ne faut pas tout jeter sur ce jeu.
Le fait est que, au final, Borderlands ne rentre pas dans mes critères d’un « bon jeu », et je n’arrive sincèrement pas à comprendre les arguments que ses défenseurs me fournissent. Un jeu peut-être beau, bien réalisé et drôle, si l’on se fait chier en y jouant, c’est pour moi rédhibitoire. Les quelques heures que j’ai au compteur ne me donnent pas du tout envie d’aller plus loin, et c’est là que le jeu pêche, avec moi.
Je suis tout à fait d’accord avec toi, on m’a tant vantée les mérites de ce jeu, que je m’y suis mise. Et bien comme tu dis, je me suis fait ch**r à faire ces quêtes chiantes pendant des heures. J’ai recommencé à y jouer à cause de la sortie du 2 en trainant des pieds.
J’suis un fervent défenseur de Borderlands,et j’suis pas vraiment d’accord avec cet article.
Pour apprécier Borderlands à sa juste valeur,il faut déjà jouer en co-op. A 3 ou 4,le jeu devient vraiment beaucoup,beaucoup plus trippant. Et puis faut apprécier le genre du hack’n’slash, c’est-à-dire de tuer du skag,du bandit,à la pelle pour récuperer des loots de plus en plus puissants pour tuer plus d’ennemis pour récupérer du loot encore plus puissant,et caetera… Alors oui,les 30 premiers niveau sont laborieux,oui,l’histoire du premier épisode est anecdotique et ne devient que quelque peu intéressant (L’univers du jeu en revanche,c’est de la bombe pure,avec des personnages charismatiques, des répliques folles et des détails assez barges) qu’à partir du dernier tiers du jeu….Mais louper l’expérience de Borderlands parce que le début est laborieux,c’est louper quelque chose d’unique dans le jeu vidéo,un vent de faîcheur qui fait du bien à côté de tous ces Call of Duty ou Battlefield…
Bon jeu!
Je me rends compte en lisant la plupart de tes articles que je suis carrément d’accord avec toi sur mes attentes dans un jeu, en terme de scénario, la quête du truc qui te porte.
En fait si je ne me souviens pas de quelques séquences d’un jeu (happening, musique, gameplay, humour,…) avec l’envie (mais pas le temps) de le relancer, c’est que c’est pas un très bon jeu. Et c’est le cas pour les Borderlands, plus une punition qu’un bon jeu, malgré les qualités graphiques indéniables