Il y a quelques jours, Microsoft a annoncé sa nouvelle Surface, la Surface Pro 3. Alors que tout le monde attendait une Surface Mini (Microsoft aurait apparemment travaillé dessus, une version RT, avant de l’annuler), la firme de Redmond a proposé un produit toujours aussi beau et bien fini, avec une diagonale d’écran qui passe à 12 pouces. Son cheval de bataille ? S’imposer comme la référence dans les ordinateurs portables.
Car dans la keynote à l’américaine un peu trop « amaziiiiing » à mon goût, Microsoft a appuyé son argumentaire en se plaçant très clairement sur le créneau des laptop qu’il entend concurrencer sérieusement. L’exemple du MacBook Air était pris en référence, puisqu’il s’agit sans conteste d’un des ordinateurs portables les plus fins, légers, et populaires qu’il existe, tout en insistant sur l’aspect tablette.
Un hybride PC/Tablette, c’est également et toujours l’un des autres arguments du constructeur. Il démontre à la fois l’utilité et la puissance de la tablette sous Windows 8.1, tout en expliquant qu’il réunit tout ce dont a besoin une personne voulant un ordinateur portable. À grand coup de démonstration de nouvelles fonctionnalités, dont la très séduisante prise de note à la volée d’un simple clic sur le bouton du stylet quand votre tablette est en veille (ce qui lancera One Note), en passant par les aspects techniques de la bête (plusieurs déclinaisons de puissance, système de refroidissement innovant, et enfin un nouveau pied qui se plie presque dans les deux sens), Microsoft livre ici un produit réellement convaincant.
La finition exemplaire que l’on connait des tablettes Surface est de la partie, avec ce modèle dont la diagonale grimpe à 12 pouces, pour réellement faire valoir toute l’aspect polyvalent de la bête, et dont l’épaisseur se réduit à 9,1 mm. Microsoft insiste également sur le nouvel écran bien plus réactif (l’utilisation du stylet pour écrire n’engendre plus aucun lag, une belle performance !) et qui évite l’effet de parallaxe grâce à un verre plus fin. Ainsi, ce qui sera « écrit » avec le stylet sera fait pile-poile à l’endroit où vous poserez la pointe de celui-ci, sans effet d’optique de décalage.
En ne présentant pas de Surface 3 (la version RT) et en ayant avoué avoir abandonné la Surface Mini sous RT pour se concentrer sur une nouvelle version toujours sous ARM, mais sans préciser s’il tournera sur Windows RT ou Windows 8.1 (on suppose alors que la Surface Mini tournerait sous Windows Phone), Microsoft enterre peut-être là son OS bridé très décrié et qui prêtait à confusion. Bien que la Surface RT première génération que je possède remplisse toutes les missions que je lui demande (Internet, Office, vidéo, et quelques jeux), il est vrai que les limitations empêchaient de profiter pleinement de sa tablette avec les logiciels legacy de l’OS standard.
Enfin, même si les tarifs ont baissé par rapport à la précédente génération de Surface Pro, ceux-ci restent quand même élevés dans la mesure où le produit est livré sans clavier (qui coûte la somme astronomiquement honteuse de 130 €). Ainsi, la grille des tarifs s’annonce comme suit :
- Intel i3 64 Go : 799 €
- Intel i5 128 Go : 999 €
- Intel i5 256 Go : 1299 €
- Intel i7 256 Go : 1549 €
- Intel i7 512 Go : 1999 €
- Le clavier seul : 129,99 €
Notez évidemment que la diagonale (et la tablette) étant plus grande que les précédente Surface Pro, votre actuel Type Cover (ou Touch Cover) ne sera pas compatible. Un peu Apple Style tout ça, mais il ne s’agit pas d’un simple changement pour faire vendre des accessoires mais d’une augmentation de la taille du produit. Mais la pilule passe mal dans le sens où le clavier coûte honteusement trop cher.
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