IO Interactive a désormais repris possession de sa licence mythique et propose un Hitman 2 qui se veut dans la continuité du précédent opus qui, lui, était épisodique. Terminé le découpage du jeu, retour aux fondamentaux avec cet Hitman plus proche de l’esprit original que ne l’était Absolution par exemple.
Je n’ai pas fait le précédent Hitman puisque ma boite PC contenait un code qui n’était pas un code Steam, mais un code qu’il fallait entrer dans un logiciel contenu sur le CD pour générer un code Steam. Coucou Square Enix. Vous allez me dire : pourquoi ne pas avoir utilisé les CD pour l’installer, et bien parce que je n’ai pas de lecteur CD sur mon PC. Pourquoi avoir pris une version boîte dans ce cas ? Parce que c’était moins cher que la version dématérialisée. Bref, cet aparté inintéressant pour vous est désormais terminé, passons au jeu.
J’ai été surpris de me retrouver jeté directement dans le jeu sans réellement de mis en bouche. Le premier niveau est certes un bon exercice pour avoir le temps de prendre ou reprendre en mains les bases d’Hitman, mais si vous ne passez pas les épreuves d’entrainement qui suivent, et que vous êtes novice, vous aurez probablement du mal pour le « vrai » jeu. Parlons justement du premier « niveau » du jeu, la course automobile à Miami. Vous êtes seul/seule au milieu d’une foule immense de personnes qui chacune vivent leurs vies et profitent de la course pour voir leur idole préférée. Votre objectif est d’éliminer deux cibles, et la méthode à employer reste à votre entière discrétion. Mais dans ce genre d’environnement, la furtivité reste de mise. Alors certes, il ne sera pas forcément facile de passer inaperçu, entre les caméras de sécurité et les partie de la carte qui sont réservées à certains membres du personnel, mais vos déguisements et vos faufilements vous aiderons à atteindre vos objectifs.
Vous pouvez tuer des personnes pour prendre leurs vêtements, les neutraliser simplement en espérant avoir terminé votre mission avant qu’elles ne se réveillent, mais vous pourrez également trouver des vêtements dans des vestiaires par exemple. Alors oui, il faudra faire preuve de prudence car ils se trouveront toujours dans des endroits où ils sont censés être (n’espérez pas trouver une tenue de mécanicien dans un buisson par exemple), mais cela vous permettra de réaliser vos missions sans toucher à personnes, hormis vos cibles bien évidemment.
Dans chaque niveau, vous aurez des événements qui se déclencheront. Ils permettront de connaitre certaines informations intéressantes, voire importantes sur vos cibles afin de trouver une manière de les éliminer, en créant de malencontreux accidents. Oops, la rencontre entre Sierra Knox et le maître chanteur s’est mal passée ; oops la bouteille utilisée par le jeu d’alcool de Sierra Knox étaient remplie de mort-au-rats ¯\_(ツ)_/¯. Ces événements déclencheurs s’appellent des intrigues, et il en existent plusieurs par niveau. Le jeu vous incitera d’ailleurs à recommencer pour les faire toutes.
Pour ma part, j’ai préféré les niveaux suivants au premier. Si les fondements restent les mêmes, j’ai eu l’impression d’avoir davantage de liberté d’action. Les intrigues sont tout aussi diversifiées, vous permettant de prendre le rôle du tatoueur en vogue du moment afin de rentrer dans la résidence ultra-sécurisée d’un cartel, ou bien de trouver un moyen d’accéder à un point de rendez-vous d’une de vos cible afin d’empoisonner son verre, la forçant ainsi à aller vomir quelques mètres plus loin… où vous serez bien évidemment sur place pour l’aider à ne plus souffrir…
Le jeu n’est pas exempt de bug mais ceux-ci ce sont contentés de n’être que des bugs de discussions où le personnage clé me reprochait par exemple d’être trop près ou de fouiller son appartement alors que je ne bougeait absolument pas. Mais cela n’a jamais empêché le bon déroulement du script pour ma part. On pourrait reprocher au jeu d’être visuellement trop « simple » mais la variété des décors vous permettra de ne pas y penser. D’autant plus que cette simplicité visuelle facilite la lecture du level design pour planifier vos déplacements.
Au final, ce Hitman est un retour au source. Pas de fioritures visuelles, pas d’actions explosives comme dans Absolution, un certain cynisme et humour dans les assassinats de cibles bref, le cocktail éprouvé de la licence. Si l’on en es adepte, on ne pourra que prendre du plaisir.
Article réalisé à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.
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