Prévu sur les consoles de prochaine génération et sur PC, Thief sortira courant 2014. Quatrième épisode de cette saga populaire dans le monde du jeu PC, Square Enix ouvre la licence au public console. J’ai pu assister à une petite présentation du jeu, voici donc ce que j’ai pu voir et penser.
Numéro quatre, c’est à vous !
Jeu d’infiltration par excellence, vous devrez éviter les combats et ne jamais vous faire détecter… ou ne laisser aucun témoin. Vous êtes Garrett, maître voleur, et votre but est de voler un maximum d’objets de valeur.
Même si Square Enix s’efforce de parler de « réinvention » de la série, cela n’en reste pas moins qu’un reboot : on prend le personnage principal, on garde le même type de jeu mais on recommence tout d’une nouvelle manière. Quel que soit le nom que vous donnerez à la filiation de cet épisode, vous saurez à quoi vous attendre.
Le patron
Beaucoup verront dans l’univers de ce Thief un esprit industriel et / ou époque victorienne, et donc, une allusion à Dishonored. D’autres verront des inspirations vaguement lointaines avec un Assassin’s Creed, toujours au niveau de l’atmosphère. Mais ce serait oublier que Thief est une saga qui remonte à 1998. La muse, c’est donc bel et bien lui, et pas l’inverse.
Armé d’un arc spécifiquement pensé pour vous, vous devrez vous tapir dans l’ombre afin d’échapper à la vue des hommes et des femmes qui peuplent l’immense ville séparée en quartiers. Chaque quartier a d’ailleurs sa propre spécificité en termes de richesses.
D’autres armes seront de la partie tels que le Black Jack, cette matraque permettant d’assommer des indésirables tout en délicatesse (c’est ironique, vous l’aurez compris !) lors notamment des neutralisations silencieuses, un peu à la manière d’un Deus Ex Human Revolution ou d’un Hitman.
Les combats, d’ailleurs, ne sont plus synonymes de Game Over : vous aurez la possibilité de vous en sortir grâce à un mode de combat assez spécial : vous devrez taper à différents endroits considérés comme étant les points faibles de l’adversaire. Mais ne traînez pas : vous n’êtes pas taillé-e pour l’affrontement.
Pour en revenir à l’arc, vous aurez différentes flèches que connaissent déjà les fans de la série : celle destinée à tuer et l’autre à éteindre les bougies ou les feux. Pas de nouvelle concernant la flèche destinée à faire du bruit pour distraire les ennemis, ou de nouveaux types inédits ! De toute façon, l’arc, c’est classe !
Une licence rendue accessible
Hitman avait son mode instinct, Lara Croft son mode survie, et bien Garrett aura son Focus Eye. Totalement justifié par le scénario, cet œil spécifique permettra donc de mettre en surbrillance les éléments importants du jeu avec lesquels interagir, ou encore crocheter des serrures plus facilement par exemple. Annoncé comme totalement dispensable, comme c’était le cas pour le mode équivalent chez les deux jeux précédemment cités, cette fonctionnalité a donc le mérite de faciliter la vie au grand public, parfois trop assisté.
Concernant le reste de la difficulté du jeu, impossible de juger sur pièce en l’état actuel du développement : L’intelligence artificielle n’était pas terrible (car toujours en développement), et aucune indication nous a été donnée quant à la gestion du bruit : est-ce que marcher sur un tapis sera plus silencieux que sur du parquet qui grince ? C’était le cas dans les précédents épisodes, et ça paraît logique dans un jeu d’infiltration ; il y a donc fort à parier que cela sera géré dans le jeu final.
Enfin, la gestion des ombres est dynamique et c’est un paramètre que vous devrez alors prendre en compte lors de vos infiltrations : veillez à toujours resté caché-e dans la pénombre sous peine de vous faire botter les fesses.
Le bond technologique
Nouvelle génération de console oblige, les possibilités techniques sont bien évidemment beaucoup plus importantes qu’avec les machines actuelles. Ainsi, les textures HD, les particules nombreuses et la gestion de la lumière en temps réel seront de la partie ! L’aspect dynamique des décors et de l’impact qu’il pourra exister sur ceux (luminosité, feu etc.) sont donc totalement pris en compte.
Visuellement, même si Square Enix n’a pas qualifié son jeu de référence graphique, celui-ci reste néanmoins très beau et à la hauteur de ce que les PC actuels haut-de-gamme (voire très haut-de-gamme) peuvent faire tourner.
A l’issue de cette preview, j’ai été ravi de me retrouver face à un jeu 100% infiltration (ou presque). Néanmoins, il est bien trop tôt pour savoir si ce jeu me plaira, tant au niveau de l’histoire que son aspect final opérationnel. Les promesses semblent cependant être bien alléchantes et il ne reste plus qu’à patienter en attendant d’en voir plus sur les péripéties de Garrett, maître voleur.
Un « reboot », en début d’année : ça pourrait bien être le Tomb Raider de 2014. Je salue vraiment l’effort de SE de redonner vie de manière spectaculaire à ces licences cultes. Content qu’ils se soient détachés de FF(ail) pour s’occuper de ce genre de choses, même s’il aura fallu plusieurs gamelles avant qu’ils comprennent la leçon
Bonjour Neitsabes, le jeu me semble avoir du potentiel bien qu’il soit trop tôt pour juger e quoi que se soit. Je n’ai cependant jamais eu l’occasion de jouer aux prédécesseurs de sa licence. Si je souhaitais m’y initier, le/lesquels me conseillerais-tu ?
Bonne nuit 😉 !
Celui-ci sera bien plus accessible que les précédents, mais tu peux évidemment te lancer dans les premiers :).