Alors que Call Of Duty numéro jenesaispascombien est sur le point de sortir, c’est à Deadcore que je me suis frotté récemment. Un puzzle game en vue à la première personne (FPS) où vous serez armé-e d’un fusil qui tire des décharges probablement électromagnétique. Ce Deadcore est différent des autres puzzle games de ce style. Ici, il vous faudra arriver en haut d’une immense tour en passant par de nombreux obstacles que vous pourrez gérer avec votre arme.
Le jeu est très aérien. Le level design mise tout sur la verticalité en permettant de voir le chemin parcouru si vous penchez votre tête en bas, ainsi que le chemin à venir en regarder vers le haut. Tout semble accessible, et pour cause : ça l’est. Mais avant d’atteindre le sommet de cet édifice, il vous faudra faire face à de nombreux défis de plateforme. Car oui, Deadcore est un jeu de plateforme, avant d’être un puzzle game. Il faudra parfois deviner le chemin à suivre puisque le jeu est assez radin en termes d’aide. La précision et l’anticipation seront mises à rude épreuve lors de bon nombre de séquences où votre adresse sera primordiale.
Votre arme aura différentes fonctions. D’abord elle permettra d’activer des sortes d’interrupteurs, laissant alors s’ouvrir une porte ou un passage. Elle sera également utile pour neutraliser temporairement des cubes agressifs qui voudront vous pousser dans le vite, ou les hélices d’énormes ventilateurs qui parsèment les niveaux et souhaite davantage vous souffler dans le vide plutôt que de vous rafraîchir. Les propulseurs peuvent également être désactivés (ou activés) temporairement grâce à votre fusil afin de pouvoir passer à un endroit sans se faire éjecter latéralement. Par la suite, votre arme améliorée permettra d’activer des changeurs gravitationnels, faisant ainsi apparaitre une zone où la gravité sera inversée, là encore pour un laps de temps réduit. Attention, votre fusil dispose d’un nombre de charges limité.
Plus vous avancerez, plus vous débloquerez des compétences permettant de réaliser des actions indispensables pour continuer votre périple : double-saut, dash, changeur de gravité etc. Ces éléments de gameplays deviendront indispensables. Vous récolterez également des objets collectionnables tels que des notes de musiques débloquant les musiques correspondantes dans le menu, ou encore des logs permettant d’en savoir davantage sur l’univers du jeu.
Niveau difficulté, si le jeu est très facile à prendre en main, il reste pourtant terriblement exigent. Vous allez devoir recommencer souvent les mêmes parties d’un niveau, faute à une action que vous pensiez possible et qui ne l’est finalement pas, ou à cause d’un « mur rouge » que vous n’aviez pas vu et qui viendra vous terrasser. Mais les points de sauvegardes étant régulièrement et judicieusement disposés, Deadcore n’est alors jamais perçu comme punitif et devient terriblement addictif.
Étant décrit comme un jeu à la Portal, Deadcore dispose pourtant d’une bande son qui me rappelle davantage Tron. Un univers assez métallique et électrique qui colle incroyablement bien à l’aspect graphique tout aussi léché. Ce travail visuel d’ailleurs, est plutôt bien réalisé, même s’il est simple. La faute à un genre de jeu qui ne laisse pas de place aux fioritures et aux explosions dans tous les sens. Les textures restent dans les mêmes tons mais contribuent justement à l’immersion dans une seule et même ambiance. Le nécessaire est là, et il est bien fait, c’est tout ce que l’on demande à ce genre.
Agréable tant visuellement que musicalement, Deadcore propose une expérience vertigineuse où la verticalité est de mise, dans ce jeu de plateforme terriblement exigent. Ne soyez pas surpris-e si vous y restez scotché-e pendant des heures tant il est addictif. On ne regrettera finalement qu’un léger manque de personnalité et un aspect parfois répétitif, mais c’est pour chipoter.
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