Plus d’un an et demi après sa sortie, il était enfin temps que je me mette enfin à la suite (en réalité un préquelle) de ce monument du jeu vidéo qu’est Deus Ex. La véritable raison de ce retard est double : j’avais une souris merdique qui double cliquait ou ne cliquait pas (selon son humeur) ce qui m’empêchait de jouer à certains jeux PC comme par exemple ici, un FPS ; d’autre part, les jeux se sont accumulés et je n’ai pas eu le temps ni la motivation de faire celui-ci une fois ma nouvelle souris acquise. Ma arrêtons-là les excuses, place au test d’un jeu que j’ai trouvé tout simplement superbe.
Black & Gold
Le choix des couleurs a été un élément mis en avant par le producteur et toute l’équipe du jeu. Un choix « noir et or » censé montrer une oppression et un clivage entre deux modes de pensées. Il faut reconnaître que ces sensations sont très perceptibles, et saisissantes.
D’un point de vue technique, sur PC, le jeu se défend assez bien sans être une référence en la matière (et c’est très difficile de l’être au vu de la concurrence). Les textures et les effets de lumières tutoient l’aspect métallique d’un environnement cyberpunk respirant la pollution industrielle. Un mariage réussi qui prouve que la direction artistique du titre d’Eidos Montréal est travaillée.
Impossible de se sentir proche d’un environnement ou d’un-e héro-ïne-s si la musique ne colle pas. Là encore, Deus Ex Human Revolution se distingue grâce à un tour de force réussi. Ces musiques renforcent cette impression de monde métallique et industriel, un monde froid où l’on est seul avec la technologie.
Patron ! Je peux avoir une augmentation ?
Ok cette phrase d’introduction était trop prévisible, je l’avoue, mais je devais la faire !
Deus Ex Human Revolution est un FPS avec des mécaniques de RPG présentes, bien qu’un peu trop simplistes. Ainsi, vous pouvez améliorer vos armes, gagner de l’expérience, augmenter des compétences etc.
Le cœur du jeu repose sur ce système d’augmentations (qui sont en réalité des compétences de RPG déguisées) qui est également la base du scénario. Ces améliorations vous permettent d’augmenter votre force physique, votre discrétion ou vôtre aptitude au hacking. Trois éléments centraux dans l’arbre de compétence.
Personnellement, je me suis focalisé sur le côté discrétion avec le camouflage optique, la meilleure vision pour les ennemis, plus de cellules d’énergies, ou encore le fait de pouvoir se déplacer sans bruit. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer de cette manière ; le jeu semble également plus facile ainsi (même les boss au final, je vous en parlerai après). Je vous avoue quand même que je vais probablement refaire le jeu soit en grosse brute, soit en hacker, voire les deux si je suis en pleine forme ! Car oui, le jeu dispose de cette rejouabilité intéressante : celle de parcourir à nouveau le jeu en changeant d’approche.
Vous êtes plutôt poulet, métro ou archéologie ?
Deus Ex Human Revolution, comme tout bon RPG de nos jours, vous met devant des choix cornéliens à faire. Dans un contexte politique tendu où les augmentations améliorent la vie des utilisat-eurs-rices, mais dont la dépendance et le manque de maîtrise fait terriblement peur, vous allez devoir comprendre pourquoi vous avez été « victime » de cette prouesse médicale à votre insu.
Une trame scénaristique plutôt bien amenée attrape le joueur ou la joueuse directement si tant est qu’il ou elle soit récepti-f-ve à cet univers si particulier. L’on parcourt le jeu de manière très fluide et sans se rendre compte du temps qui passe. Les choix que vous devrez faire peuvent avoir un réel impact sur la suite du déroulement du jeu et il y a quasi systématiquement au moins deux moyens d’accomplir à accomplir.
Bien évidemment, les choix pris perdureront jusqu’à la fin du jeu, voire même au-delà. Ils seront cependant peu nombreux à mon goût. Je veux dire que j’ai déjà joué à un jeu dans lequel nous sommes confronté-e à des choix difficile, et si vous me connaissez ou si vous lisez suffisamment ce blog, vous aurez deviné que je parle de The Witcher 2. Dans ce Deus Ex Human Revolution, les choix ne sont pas aussi draconiens. Les seuls que j’ai eus à faire de vraiment décisifs étaient ceux où je décidais d’aider ou d’activer une mission annexe. Ils ne sont certes pas nombreux mais ont un véritable impact sur la suite des possibilités scénaristiques.
Des points négatifs
Non je déconne, je n’en ai pas vu. En fait, si, la configuration originelle des commandes du clavier est assez délicate, il vous faudra sûrement accommoder tout ça à votre guise ! Peut-être qu’également une sensation de cloisonnement se fera ressentir, puisque la grande majorité du jeu se passera dans un environnement urbain. même labyrinthique, vous vous sentirez peut-être à l’étroit.
Riche, complexe et très bien rôdé au niveau du scénario, le jeu ne peut pas remporter pour moi la palme du jeu « excellent » selon ma notation du blog, car il manque un petit « + » très personnel que je n’ai pas eu, mais je suis sûr et certain qu’il l’est pour d’autres joueurs et joueuses ! Car à n’en pas douter, Deus Ex Human Revolution est une réussite sur bien des aspects et qu’il marquera votre expérience vidéoludique.
« (même les boss au final, je vous en parlerai après) »
Je dois être bigleu mais je vois rien ? Et sinon perso les boss je les trouvent affreux … notamment la femme, sur laquelle je suis qué-blo depuis des mois. Horrible.
J’avoue que j’ai oublié de parler des boss :(.
Pour la femme dont tu parles, j’ai aussi bloqué, et le plus simple si tu n’es pas immune à l’électricité c’est de balancer 4-5 mines à fragmentations (les rouges), elle ne fera pas long feu ensuite. C’est ce que j’ai fait, et cette technique fonctionne d’ailleurs avec tous les autres boss :).