Dans Dragon Ball Z Kakarot, nous propose de revivre les arcs narratifs du manga et de l’anime, à savoir l’arrivée des Saiyans, Freezer, Cell et Buu. Si vous avez connu cette époque, vous serez alors en terrain connu et vous aurez probablement plaisir à vous replonger dans ces sagas. Mais s’attaquer à un monstre de la culture populaire est délicat. Ce n’est pas le premier jeu sur la franchise, et il n’échappe pas aux critiques. Sont-elles justifiées ?
La narration au cœur de Dragon Ball Z Kakarot
Chaque arc narratif permet de revivre les plus grands moments de Dragon Ball Z. Je les ai cités en intro, et une chose est sûre : comparée à l’anime, tout va bien plus vite et heureusement. Mais ce n’est pas pour autant que la narration est bâclée. Bien au contraire, l’accent est particulièrement mis sur la réalisation des scènes cinématiques, tout comme des séquences de dialogues en général. Des parties de l’histoire sont volontairement accélérés afin de garantir un rythme constant et soutenu.
Chacun de ces arcs est entrecoupé d’un interlude, permettant de se déplacer librement dans les zones qu’on aura débloqué, et ce, avec le personnage de son choix selon votre avancée dans l’histoire. Vous pourrez alors pêcher, chasser, construire et améliorer vos véhicules, cuisiner, faire des quêtes secondaires ou bien tout simplement explorer les différents endroits dont certains pourraient vous rappeler des souvenirs. D’aucuns diront que la pêche, la cuisine ou les quêtes secondaires « fedex »‘ étaient totalement dispensables, mais je trouve qu’au contraire, ils permettent de visiter le monde de Dragon Ball Z, tout en s’imprégnant de l’atmosphère si particulière qu’Akira Toriyama a su créer. La bande originale permet également d’accentuer cette sensation d’immersion.
Les zones sont assez grandes et leur conception se repose à la fois sur la profondeur et sur la verticalité. Comment ? Et bien tout simplement parce que vous aurez la possibilité de voler. Du coup, pas de problème pour atteindre n’importe quel point de la carte, et une sensation de totale liberté est belle et bien présente. Certains endroits paraissent alors peut-être parfois un peu vides, mais en se rapprochant, on peut y découvrir des véhicules, des humains, des animaux, des villages, des plages et même de grandes villes. Comme je le disait, on s’imprègnent de l’atmosphère. Et la direction artistique si particulière des véhicules et bâtiments est fidèlement retranscrite.
Les voix japonaises sont disponibles, les voix anglaises également, mais pas les voix françaises. Forcément, je trouve cela dommage compte tenu du succès de l’anime en son temps en France et de son importance dans le rayonnement de la culture japonaise dans notre pays, mais je peux comprendre les considérations financières.
Faites progresser vos personnages au fur et à mesure que l’histoire se déroule
Chaque personnage a son propre arbre de compétences, permettant de débloquer des capacités spéciales ou bien de nouvelles attaques. Vous pourrez alors les attribuer sur une combinaison de bouton afin de les utiliser en combat. Pour améliorer cet arbre, il vous faudra progresser dans l’histoire, avoir le niveau suffisant et récolter des orbes en quantité et type suffisants (que vous pourrez obtenir en combat, sur la carte ou par d’autres moyens que je vous laisserai découvrir).
Mais au-delà des personnages principaux, d’autres personnages secondaires sont également disponibles via le tableau de communauté. Régulièrement, via les quêtes secondaires, vous pourrez débloquer un ou une de ces protagonistes et vous pourrez l’ajouter sur un des 7 tableaux de communautés, dont chacun a son propre intérêt : puissance en combat, fréquence des butins, constructions améliorées, économies plus intéressante etc.
Pour chaque personne « actif » (j’entends par là, celles et ceux que vous pourrez contrôler à un moment donné) vous pourrez évidemment choisir les attaques qu’il ou elle pourra effectuer. Le célèbre Kamehameha bien sûr, mais aussi le Galick Gun de Vegeta. Ces attaques ont différents niveaux, et c’est grâce à l’arbre de compétence dont nous venons de parler que vous pourrez les faire progresser. Certaines attaques ne sont également disponible qu’après avoir passé un entraînement, disponible un peu partout sur la carte, en échange de quelques médailles D et du niveau suffisant.Certaines de ces attaques sont puissantes et dévastatrices tandis que d’autres serviront à briser la garde de l’adversaire, l’éblouir, ou bien encore l’étourdir.
À côté de ces attaques, il vous est aussi possible de débloquer et d’attribuer des compétences, plutôt passives, dont le nombre maximum sélectionnable est déterminé en fonction de votre niveau. Ces compétences sont variées et permettent par exemple d’infliger davantage de dégâts aux adversaires étourdis, ou de démarrer le combat avec une jauge de soutien plus élevé (si vous personnage est en soutien).
Enfin, sachez qu’outre l’expérience en combat pour vous faire grimper en niveau, la nourriture vous permettra d’augmenter vos stats temporairement, mais également d’en augmenter d’autres de manière définitive ! N’hésitez pas à vous pencher sur les plats et notamment les repas complets souvent concoctés par Chichi. Avant un rude combat, cela peut vous accorder un avantage certain.
Le système de combat simple mais efficace
J’ai beaucoup entendu des gens dire que le système de combat de Dragon Ball FighterZ était meilleur que celui de Dragon Ball Z Kakarot. C’est peut-être le cas, mais on s’en moque un peu car ce n’est simplement pas le même jeu. Ici, le système de combat est plutôt accessible, nerveux dynamique et n’en demeure pas moins efficace. Vous aurez tendances à aborder ces combats souvent de la même manière, mais vous pourrez tout de même varier les plaisirs.
Une fois que vous aurez maîtrisé les rudiments du système, à savoir que les attaques spéciales sont importantes mais nécessitent du Ki qui sert de « mana », mais que vous pouvez recharger ce même Ki grâce à la touche Y sur une manette Xbox, alors vous saurez varier les plaisirs. En effet, les ennemis deviendrons de simples formalités et vous prendrez un malins plaisir à les étourdir avec les attaques dédiées à cela, avant de balancer un coup spécial pour admirer la mise en scène différente qui aura alors lieu. Car oui, Dragon Ball Z, c’est aussi du spectacle dans les combats ! Et étourdir un ennemi fera que vous attaques spéciales auront une animation différente pendant tout le temps ou l’ennemi sera dans cet état.
Vous avez la possibilité de créer un petit groupe d’aventuriers. Le personnage principal sera celui que vous contrôlerez tandis que jusqu’à deux autres pourront être là en soutien. Ils attaqueront automatiquement mais vous pouvez choisir de déclencher leurs attaques spéciales, parmi les deux que vous aurez préalablement assignées dans chaque fiche de personnages. Chaque fois que vous en réaliserez une, la jauge de soutien de ce personnage augmentera. Une fois que tous vos personnages de soutien auront leur jauge à fond pendant le combat, vous pourrez réaliser un Combo Z, une attaque coordonnées d’attaques spéciales, à l’animation très agréable, et aux dégâts importants.
J’espère que ces quelques lignes vous auront donné un bon aperçu de ce qu’est Dragon Ball Z Kakarot. Pour ma part, c’est le premier gros coup de cœur de 2020. Je ne m’attendais pas à passer autant de temps à explorer, découvrir, et vivre dans un univers aussi fidèlement retranscrit. J’ai hâte de voir ce que donneront les DLC. Si vous aimez Dragon Ball Z, nul doute que vous apprécierez cet itération.
Article réalisé à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.
Plus d’information sur le site officiel — Acheter Dragon Ball Z Kakarot.
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