Les RPG n’ont pas toujours été ce qu’ils sont aujourd’hui évidemment, et quoi de plus fun que de rejouer aux anciens pour redécouvrir avec nostalgie à quel point le charme opère encore ? Evoland vous propose de revivre toutes les évolutions au fil des années à travers un jeu simpliste. Alors, pari réussi ?
Du monochrome aux 32 millions de couleurs (j’exagère peut-être un peu là ?)
Vous débutez le jeu en deux couleurs, comme sur votre Game Boy ! Pis, les tableaux sont fixes et la caméra ne suit pas encore votre personnage. Pour déverrouiller cette possibilité, il faudra ouvrir un coffre précis. Car oui, toutes les améliorations que l’on a connu depuis les premiers RPG doivent être débloqués par l’intermédiaire de coffres à ouvrir. Rassurez-vous, le jeu est fait de telle sorte que vous devez forcément les ouvrir.
L’idée, séduisante au départ, est vite épuisée puisque en moins de deux heures de jeu, vous avez déverrouillé la quasi totalité des fonctionnalités aujourd’hui indispensables pour ressembler à un jeu d’aujourd’hui : 3D, HD, son HQ etc. L’on appréciera tout de même que les graphismes ou encore la musique évoluent de manière progressive : d’abord archaïques, puis primaires, puis 16 bits, puis stéréo puis HD/HQ, on prend plaisir à redécouvrir tout ça.
Le jeu des sept familles
Mais Evoland ne se contente pas de montrer l’évolution des RPG tout au long du temps, depuis leur apparition sur consoles jusqu’à aujourd’hui : des clins d’œil quasi constants aux jeux de références sont légion : ainsi, le héros à un prénom ressemblant étrangement à Link tandis que le deuxième personnage à rejoindre l’équipe, elle, à un prénom proche d’Aerith.
D’autre part, des pointes d’humour sont également présentes en référence à d’autres jeux, comme sur ce screenshot :
On apprécie évidemment le travail de fanservice et on le met au crédit des qualités de Evoland. Je vous laisse bien entendu découvrir les autres références (la musique, les villages, les monstres etc.) afin de ne pas vous spoiler, mais sachez que la quasi totalité du jeu est une ode aux ténors du genre.
L’habit ne fait pas le moine
Évidemment, Evoland n’étant au final qu’un simple jeu de « souvenir de game-r-use », l’excitation prend vite fin lorsque le côté répétitif des combats aléatoire se fait sentir et que les clins d’œil s’épuisent. Même si la durée de vie ne dépasse pas 3-4 heures, c’est plutôt un avantage dans cette situation ! En effet, une fois l’évolution revécue, on est face à un jeu qui n’a pas véritablement d’histoire intéressante ni de mécanique de jeu intéressante.
Le concept sympathique d’Evoland se trouve être très vite limité une fois qu’on en a fait le tour. Pourtant très séduisant sur le papier, le soufflé s’effondre, mais sans réel responsable. En effet, le principe est très difficile à faire aimer si l’on n’a pas une qualité scénaristique béton, ce qui n’est pas le cas ici. Un petit jeu bien agréable pour se remémorer de bons moments, mais pas plus, malheureusement.
J’ai vraiment bien apprécié le principe, cela m’a rappelé pas mal de souvenirs !
Moi de même ! Je ne reproche pas ce côté-là mais uniquement le côté très vite limité du concept et le scénario qui n’est qu’accessoire :).
A la force de trop pencher pour l’hommage et les références, Evoland s’emmêle un peu les pinceaux je trouve. C’est une expérience intéressante mais limité comme tu l’as noté dans ta conclusion et il aurait mérité un peu plus de personnalité, quelques éléments de gameplay qui lui était propre. Pour autant j’espère que cela motivera des petites équipes à se former et a tenter l’expérience du développement de jeux vidéo.
Disons que je n’ai pas trouvé qu’il se détache de son but premier : l’hommage. C’est bien dans un sens, mais risqué dans l’autre :).
il y ce jeux video sur pc ???? proche de zelda
Oui, sur Steam : http://store.steampowered.com/app/233470/