Totalement débutant dans la franchise de Granblue, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en jouant à Granblue Fantasy Relink, si ce n’est que ça allait être un RPG. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai découvert qu’il s’agissait surtout d’un super jeu !
Granblue Fantasy Relink dispose de deux points faibles : le scénario dont l’histoire n’a rien d’extraordinaire ni d’original, et sa technique qui camoufle ses faiblesse grâce à une direction, artistique visuelle impressionnante.
L’histoire n’est en effet pas spectaculaire. On part dans une aventure équipe, certes, mais peu motivante. Vous devrez aller combattre des méchants pour sauver le monde… Rien de fou, donc, et de toute façon, cette histoire n’est pas le coeur du jeu. Cependant, il faut reconnaître un certain style aux antagonistes. Je n’en dirai pas plus pour ne rien vous spoiler.
D’un point de vue technique, il existe deux modes de graphismes dans le jeu : qualité et fluidité. Certes, le mode qualité proposera des lextures plus fines et une résolution 4K, mais la DA du jeu est tellement réussie qu’elle vient masquer toutes les imperfections visuelles du mode fluidité qui ne tourne qu’en 1080p (à peu près. Votre TV upscale en 4K) mais avec les sacro-saints 60 images par secondes.
Et croyez-moi, 60 images par secondes ne sont pas de trop pour apprécier la grosse réussite du jeu : son système de combat. Tout au long de votre aventure, vous pourrez débloquer et contrôler un tas de personnages. Chacun aura ses propres spécificités en combat, et vous trouverez forcément (je l’espère) votre combattant·e préféré·e. Par exemple, j’aime beaucoup Rackam qui dispose d’une arme à feu pouvant ainsi se battre à distance, mais mon main a été Ferry qui attaque avec un fouet, permettant de rester elle aussi à distance mais pas trop pour pouvoir réaliser les attaques liées assez facilement. Et en plus, j’aime beaucoup son histoire.
Car oui, chaque personnage dispose d’une histoire propre que vous pouvez choisir de dérouler dans le cadre d’une série de quêtes de « destins » facultatives qui ne sont, pour la plupart, que de simples textes sur un fond statique. Vous n’aurez l’occasion de combattre que 3-4 fois au cours de toutes ces missions. C’est peu engageant mais chaque épisode terminé permet d’améliorer les statistiques de votre personnage et même d’ajouter un emplacement de sceau.
Vous pouvez équiper une arme à chacun de vos protagonistes, bien sûr, et vous pourrez l’améliorer au forgeron du coin, l’imprégner avec une pierre spéciale, et même y créer de nouvelles armes. Votre personnage dispose d’emplacement de sceau permettant de modifier un attribut spécique. C’est comme ça que vous pourrez orienter le build de votre combattant·e : plus vous avancerez dans l’histoire, plus vous débloquerez d’emplacements sceaux, plus vous récolterez aussi de sceaux différents, et plus vous serez en mesure de perfectionner l’orientation de votre personnage. Par exemple moi, j’aime beaucoup le côté coups critiques dans un RPG. J’ai donc pris Ferry qui attaque beaucoup en peu de temps (à faible dégâts, certes) et j’ai utilisé des sceaux permettant d’augmenter le pourcentage de chances de coups critiques ainsi que leurs dégâts. Autant vous dire qu’en fin de partie, j’était bien.
Une fois tout le côté hors-combat compris et assimilé, place au combat en eux-mêmes. Ils peuvent paraitre confus de prime abord, et l’écran est en effet très chargé, mais il faut se reposer sur de la mémoire musculaire et sur la Dual Sense (car un type de vibration vous indiquera si vous avez ou non touché votre cible. Pratique quand l’écran ressemble à un feu d’artifice).
Le système de combat est varié et vous pouvez l’aborder de différentes manières. De base, il existe pour tout vos personnage un système de combo. Chaque attaque normale charge une jauge ou augmente un nombre de points ou que sais-je afin de déclencher une attaque plus puissante en consommant cette jauge. Les esquives rendent le terrain de jeu ultra dynamique, et si vous en réalisez une parfaite, vous aurez un laps de temps pendant lequel vous serez invulnérable.
Mais si vous voulez profiter encore plus du coeur du système de combat, il faudra jouer sur les attaques liées. Chaque attaque de vous ou vos compagnons sur le terrain augmenteront une jauge de lien. Certaines attaques de compagnons déclencheront la possibilité de réaliser une attaque liée (une simple pression sur le bouton rond quand il apparaît à l’écran) permettant d’augmenter un peu plus cette jauge. Une fois à 100%, les prochaines secondes seront ralenties afin d’augmenter drastiquement votre puissance de frappe.
Vos personnages peuvent avoir jusque 4 attaques ou compétences spéciales avec diverses effets : renforcement, affaiblissement, ralentissement du temps, manipulation de la foule, dégâts augmentés, attaque puissante etc. Là aussi il s’agira de bien jongler avec elles pour infliger un maximum de dégâts.
Enfin, les arts célestes est l’attaque la plus emblématique du jeu. Plus vos personnages infligeront et/ou recevront de dégâts, plus une jauge d’art céleste se remplira. Une fois pleine, une pression sur L3 et R3 permet de déclencher une attaque spéciale. Une fois terminé, vous ou vos compagnons auront un laps de temps très court pour déclencher aussi votre ou leurs arts célestes. Une fois terminé, une seconde attaque groupée de deux, trois ou des quatre personnages si vous avez pu les déclencher, se lancera et infligera une énorme quantité de dégâts.
Vous l’aurez compris, le système de combat est riche et profond, tout en étant accessible. Une véritable réussite qui fait de Granblue Fantasy Relink un super jeu malgré une histoire un peu classique.
Article réalisé à partir d’une version commerciale du jeu.
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