Bethesda est toujours aussi actif dans l’édition. En attendant Skyrim, le futur hit annoncé par les voyant(e)s, la firme continue sur sa lancée après Brink et avant Rage. On nous propose ici de revoir ce qu’est le Dungeon Crawler, un style plutôt connu des afficionados. C’est sur PS3 que je me suis donc frotté à ce jeu qui est, autant le dire tout de suite, gâché, et je vais vous expliquer mon point de vue.
Je fais souvent ce rêve, étrange et pénétrant.
Tout commence lorsque Caddoc se réveille d’un rêve qu’il a fait où une jeune demoiselle du nom de séraphine lui fait du gringue. Elle prend ainsi contact avec nos deux tourtereaux via un portail magique (wouwouw !) afin de leur convier une mission, qui ne les enchante guerre au début mais qu’ils finiront par accepter bon gré mal gré. Ils se plongent alors dans six chapitres à la recherche d’un mystérieux Annuvin pour sauver des royaumes entier dont les citoyen sont réduits en esclavage par les Wargar afin de satisfaire un rituel de sacrifice pour le moins étrange … En tous cas au début !
À deux, c’est souvent mieux.
Caddoc et E’lara sont les deux protagonistes qu’il est possible de jouer. L’un est un gros guerrier dont le style de prédilection est celui du corps-à-corps, l’autre est une elfe, archère, qui est donc bien plus douée pour les attaques à distance. Chacun de ces deux personnages possède ses propres avantages et ses propres défauts mais il reste possible de terminer le jeu avec un seul des deux. En coop en revanche, vous devrez vous aider l’un l’autre afin d’arriver à bon port. La coopération entre les deux personnages est bien plus intuitive lorsque vous jouerez à deux plutôt qu’en solo. En effet, l’intelligence artificielle du jeu n’est pas son gros point fort et il est bien plus intéressant, en tous cas pour ma part, de prendre E’lara, plus fun à jouer mais car elle permet d’avoir une vue d’ensemble sur l’action et une maîtrise sur celle-ci bien plus forte que si vous jouez Caddoc.
C’est bien c’est beau c’est moche.
Question graphique, le jeu n’est franchement pas très beau mais c’est assez paradoxal. En fait, les textures sont souvent pauvres et mal réalisées mais l’ambiance générale des niveau est vraiment bien faite ! On sent ici que la direction artistique permet une immersion dans le jeu assez bonne, ce qui n’était pas gagné quand on voit la qualité visuelle… Les niveaux, eux, sont de simples couloirs linaires avec, parfois, quelques bifurcations amenant à des zones secrètes où de beaux objets se trouvent. Il faut aussi absolument parler du doublage… Même si les dialogues sont plutôt sympathique et teintés d’humour, les « acteurs » qui ont prêté leurs voix ont sûrement été viré de Plus Belle La Vie (c’est dire…) tant les intonations sont extrêmement mauvaises… C’est tout simplement honteux. Il eut été préférable de ne rien traduire si c’était pour aboutir à cela… Bethesda aurait fait des économies ! D’une manière générale, après un léger temps d’adaptation, la jouabilité est vraiment bonne. Même si l’arc d’E’lara n’est pas très précis, il est vraiment très instinctif de jongler entre son arc, son épée, ses magies et ses attaques magiques, grâce aux touches directionnelles servant de boutons supplémentaires (ce qui est habituels de nos jours). L’évolution du personnage se fait sur trois points : trouver de nouvelles armes au fur et à mesure de la progression au fil des niveaux, utiliser des cristaux récoltés au gré de l’aventure afin d’acquérir de la magie et de l’améliorer, utiliser des cristaux encore une fois afin de débloquer des attaques magiques dévastatrices.
Une bonne rejouabilité
Je ne suis absolument pas trophywhore – je ne comprend d’ailleurs pas l’intérêt – mais il existe un trophée différent selon si vous tuez un boss avec E’lara ou Caddoc. De plus, dans l’aventure, vous pourrez, si vous le voulez, boire cette mixture étrange qu’on appelle Sleg et qui vous rend extrêmement puissant(e) ! Durant certains passage du jeu, en prendre paraît presque indispensable si l’on veut survivre aux vagues d’ennemi. Mais si vous décidez d’en prendre, ou non, la fin du jeu ne sera pas la même ! Et ça, c’est une bonne idée.
Doté d’une direction artistique plutôt sympathique (l’ambiance, le design général…), le jeu souffre d’une piètre qualité graphique et d’une certaine répétitivité en solo, qui est bien fâcheuse… Cependant, fun à jouer et plutôt long malgré six malheureux chapitres, le titre n’arrive pas à exploiter l’ambiance singulière qui aurait pu en faire un bon jeu. Ici, nous sommes face à un Dungeon Crawler qui, bien que prenant, ne vous fera pas défaut si vous passez à côté. Un titre probablement gâché, réalisé un peu trop hâtivement. Dommage…
images éditeur (très probablement tirées de la version PC):
merci pour ton test.Perso j’attends toujours de trouver le temps pour le lancer… mais le concept me plait beaucoup , j’ai hâte !
Je pense que tu pourrais t’amuser avec Cecilux 🙂