Délaissant fortement le côté infiltration si cher à la saga des Metal Gear Solid, Metal Gear Rising Revengeance (MGR) met le côté action beaucoup plus en avant. Préparez-vous à découper tout ce qui bouge, et à faire des pirouettes dans les airs avec tout plein d’électricité partout !
Platinum Games aux commandes
Kojima Productions a confié la réalisation de cet opus à Platinum Games, qui s’était déjà illustré avec brio dans Vanquish, mais aussi avec Bayonetta.
Du coup, au niveau de la réalisation et de la mise en scène, c’est tout à fait autre chose, et ce n’est pas pour nous déplaire : dynamique, explosif, angles de vue ravageurs, tout y est pour ne pas s’ennuyer. La musique est également un élément essentiel dans ce jeu, et accentuera le côté électrique et percutant de MGR.
Le gameplay est également très reconnaissable des titres du studio japonais. Pour preuve, j’ai parfois l’impression de jouer à Bayonetta ! Combos, caméra, coups spéciaux, tout y est ! Pour les boss, c’est pareil, présentés de la plus belle des manières qui soit, ils sont presque tous charismatique (à part le premier et le dernier, petite déception). Mention spéciale pour Mistral et sa classe internationale !
Au niveau de la difficulté, Metal Gear Rising est relativement simple une fois que vous maîtrisez les blocages et/ou les parades. Sans ça, vous risquez de ne pas faire long feu, alors ne loupez pas le tutorial et prenez votre temps au début.
Le côté infiltration est présent également, mais reste tout de même anecdotique : vous pouvez arriver par derrière vos ennemis et les oneshot avec un coup de sabre. Très efficace puisque cela fonctionne tous les ennemis, mêmes ceux qui sont censés être les plus coriaces ! Cela ne vous apportera pas grand-chose à part un bonus de point (je crois) et une remarque amicale de vos patrons.
Nombreux sont les clins d’œil envers la licence qui sont fait ; notamment et surtout, la fameuse boite en carton ! Vous pouvez vous y cacher, mais vous pouvez également trouver des ennemis qui s’y planquent ! C’est très plaisant.
L’un des points faible du jeu restera sa durée de vie plutôt faible. Même en mode Hard dans lequel je joue, n’espérez pas durer plus de 6h. N’oubliez pas qu’en effectuant le Konami Code sur l’écran titre, vous pouvez directement débloquer le mode de jeu le plus difficile, sans avoir besoin de le terminer une première fois avant.
N’oublions pas également une délicate gestion de la caméra. Si vous êtes coincé-e près d’un mur, vous allez galérer un peu, même avec le vérouillage de votre cible. Heureusement, ce soucis est assez mineur et intervient peu souvent (pour ma part en tout cas).
Montre-moi tes pastèques.
Véritablement, le point fort de Metal Gear Rising Revengeance vient indéniablement de la jouissance que l’on ressent à pouvoir découper presque tout ce qui bouge. De plus, cette possibilité est parfois indispensable contre certains boss ou ennemis.
Des éléments du décor peuvent également être tranchés afin de déclencher certaines réactions (détourner l’attention, ou juste s’amuser !), ce qui fait que ceux-ci sont véritablement interactifs. Graphiquement justement, le jeu s’en tire vraiment bien : même si les environnements gardent une empreinte très urbaine et métallique, les modélisations et la qualité des textures sont au rendez-vous. De plus, les scènes cinématiques sont réussies et ne présentent pas d’anomalies de modélisations que certains autres jeux peuvent présenter (Je pense à Deus Ex Human Revolution où ces cinématiques mettaient en scène un Adam Jensen peu fidèle au reste du jeu).
Vous pouvez, enfin, améliorer votre Raiden en lui augmentant sa vie, sa pile à combustible, ses combos, etc.
Court, intense, jouissif, percutant, c’est ainsi que l’on pourra résumer Metal Gear Rising Revengeance. Alors qu’il n’était pas très bien accueilli lors de son annonce, il s’avère que le titre développé en chœur avec Kojima Production et Platinum Games se révèle être une vraie réussite ! Vous avez passé une mauvaise journée ? MGR va vous détendre mieux qu’un massage d’une jolie asiatique.
Dans les clin d’oeil du jeu je sais pas si t’as fait gaffe aux posters d’aziat’ avec des bandes de « censure » que l’on peut découper pour laisser Dok faire une remarque, c’est typiquement l’esprit MGS ça !
Manque plus que la chasse aux statues de l’île de pâques !
Ahah, j’ai eu le Dok et Courtney qui m’ont fait une remarque, mais je n’ai trouvé que deux posters malheureusement ^^.