Avec une réalisation graphique très soignée et une histoire inspirée de livres, Metro Last Light a tout pour devenir un incontournable de l’année 2013. Évoluant entre un survival horror et un FPS plus classique, le dernier né des studios 4A Games va vous faire sursauter… ou rager.
Sombre sans être glauque, les environnements de Metro Last Light sont vraiment réussis. Même si techniquement, tout n’est pas parfait (mur invisibles par exemple, ou ombre parfois étranges), les textures, la modélisation et la gestion de la lumière sont de vraies réussites ! Tout cela participe à une immersion poussée qui vous fera frémir à chaque environnement tantôt étroits, tantôt vastes mais tout aussi flippants.
L’ambiance sonore est elle-aussi réussie, avec une constante sonorité souterraine : ruissèlement d’eau, bruits étouffés, métal … vous aimez frissonner ? Vous allez être servi-e ! Notez également que les doublages français sont vraiment très réussis ! C’est agréable de voir que l’immersion du jeu n’est pas pénalisée par des voix et des intonations grotesques.
Vous incarnez Artyum, un russe qui n’a qu’une seule idée en tête : se souvenir du visage de sa mère. En 2033, des missiles nucléaires ont été lancés sur les sombres, ces créatures que les humains pensaient dangereuses. Depuis, la surface est irradiée et inhabitable. Seul le métro moscovite permet à des colonies survivantes de persister. Ces colonies sont séparées en groupes extrémistes : les communistes, les nazis, les ultralibéraux etc…
Malgré tous ces atouts, Metro Last Light m’a paru incroyablement lent. La faute à une narration molle et à un découpage des niveaux trop courts. De plus, la difficulté du jeu est totalement inégale : les séquences d’infiltration sont très facile (même dans le mode le plus difficile du jeu), mais les séquences de shoots sont, elles, trop corsées : manque de munition, obligation d’avoir des filtres à air de rechange en quantité lorsqu’on est dehors… Bref, ce n’est pas la joie.
En plus, dans le mode de difficulté le plus élevé (Ranger Difficile) auquel je joue, il n’y a aucune indication à l’écran. C’est génial mais du coup, lorsque l’on sélectionne une arme secondaire à l’aide du bouton TAB, on doit le faire à l’aveugle ! Il ne s’agit pas d’un bug mais bien d’un choix des développeurs que je trouve particulièrement gênant, même au vu de ce niveau de difficulté. En effet, en maintenant ce bouton, et en dirigeant la souris dans le sens souhaité, vous entendrez le bruit de l’objet que vous sélectionnez mais vous ne saurez pas précisément ce que c’est, ni combien il vous en reste. Qu’on ne sache pas combien de munition il nous reste, je trouve ça compréhensible (je me vois mal compter mes balles en les retirant du chargeur…), mais concernant les couteaux ou les grenades, c’est pas du tout logique.
Autre problème, l’Intelligence Artificielle. Celle-ci frôle tout simplement le pathétique : passez devant (mais genre aux pieds) d’une ennemi : si vous êtes « caché » (comprenez que la diode de votre montre n’est pas allumée), l’ennemi ne vous verra pas (mais vous, oui). Totalement absurde. Du coup, même si c’est très sympa d’éteindre les lumières et de dévisser les ampoules pour couper l’éclairage, ça reste très mauvais. Enfin, j’ai pu constater d’autres rares bugs : retour bureau ou freeze en pleine élimination de corps-à-corps.
En fait, si je devais résumer mon expérience Metro Last Light, je dirais que je me suis vraiment ennuyé. Entre les moments bloqués à cause d’une manque de munition, ceux parce que tu ne trouves pas le chemin, ou encore à cause d’une IA totalement ratée, j’ai trouvé le jeu plutôt moyen. Ni mauvais, ni bon, je trouve que Metro Last Light est un jeu qui ne marquera pas mon année 2013, pour tous les arguments que j’ai pu donner précédemment.
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