Premier Paper Mario auquel je m’essaie, cet épisode estampillé « Sticker Star » semble proposer une version moins RPG que ses prédécesseurs. Alors, bon choix ou pas ? La réponse est sans appel.
Un monde autocollant.
Dans Paper Mario Sticker Sticker Star tout le gameplay repose sur une histoire de stickers. Vous en récolterez un très grands nombre tout le long du jeu, et ils peuvent même avoir différents niveau de puissance (jusqu’à 6 pour certains : usé / miteux – normal – brillant – chatoyant – super – MEGATROPGROSDELAMORT ). Évidemment, la rareté va croissante, même si les versions « usé / miteux » sont assez rare au final.
Ces stickers s’utilisent dans deux cas possibles : les combats et la papiérisation. Pour ce qui est de ce dernier, il s’agit d’un mode qui s’active en plein jeu (sauf en combat) lorsque vous serez en compagnie de Colette, le sticker-personnage qui sera avec vous quasiment tout le temps. Ce mode met le jeu en « pause » (une sorte de pause active) pendant laquelle vous pourrez utiliser Colette pour coller un sticker quelconque dans un emplacement réservé sur l’écran ainsi papiérisé ; ou utiliser un « truc », ces éléments du décor récupérés dans certaines occasions. La différence entre les deux ? Utiliser un sticker en mode papiérisé permet de débloquer une sorte de bonus, tandis que l’utilisation d’un « truc » permet de débloquer la progression dans un niveau. Notez que c’est une généralité, car à un moment précis du jeu, vous ne pourrez débloquer la progression dans un niveau que par l’utilisation d’un sticker, mais je ne vous en dis pas plus afin de ne pas vous spoiler.
Les combats classique mais pas ennuyeux.
La mécanique des combats est extrêmement simple : vous choisissez un sticker (ou plusieurs si vous utilisez la machine à chance, disponible plus tard dans l’aventure), il s’active, vous pouvez augmenter son effet en appuyant au bon moment sur la touche A (à chaque bond avec la chaussure, ou au dernier moment avec le marteau, par exemple.) et vous répétez l’opération jusqu’à la fin. Des stickers spéciaux sont disponibles et sont même indispensable dans certains combats de boss. Ces stickers spéciaux sont à récupérer dans le décor, à certains moments précis du jeu, comme derrière une porte secrète par exemple ; il s’agit généralement d’un objet insolite.
Notez que les stickers ne sont pas tous les mêmes, évidemment. Il existe des stickers de saut pour rebondir sur les ennemis, efficaces sur ceux qui volent, ou des marteaux à utiliser surtout sur les ennemis piquants. Vous apprendrez tout ça à vos dépends, par vous-même, en jouant, mais certains stickers sont vraiment sympas et vous rappelleront l’univers du plus célèbre plombier italien de nationalité japonaise (logique non ?).
Le marteau est un élément également important dans le jeu. Il vous est attribué très tôt et vous permet de réaliser des actions importantes dans le jeu, permettant de récupérer des objets, dévoiler des passages ou encore taper des ennemis préventivement avant d’engager le combat.
Une ambiance décalée et bon-enfant
Mario oblige, l’univers du jeu est très doux et accessible aux plus jeunes. Mais un Mario, c’est comme du Bâton de Berger, il n’y a pas d’âge pour y jouer. Et l’humour présent dans le jeu, essentiellement en provenance de Colette, est très plaisant et fait vraiment sourire. Tout est cohérent.
Au niveau graphique, tout est très « papier » et c’est assez agréable à l’œil. Rien de transcendant évidemment, mais c’est loin d’être le plus important dans un jeu, du moment que c’est « propre », ce qui est le cas. Nintendo a fait un très bon travail sur ce côté, tout comme au niveau de la mise en scène, peu risquée mais bien menée.
Les différents niveaux que vous parcourrez sont assez variés tout en restant classique : plaine, désert glace, volcan… seul la jungle me paraît originale, même si ce n’est pas le meilleur. Concernant la 3D, je suis au regret de vous dire que je ne pourrais pas vous en parler :D. En effet, je perçois mal l’effet, quel que soit le jeu, probablement à cause de ma vue.
Enfin, un des points les plus marquants du jeu restera la musique. Très jazzy, elle rend superbement bien avec une belle orchestration. Les petites mélodies très connues de la franchise nous surprennent grâce à des instruments que l’on n’attend pas forcément ici et ça prend un charme fou ! Une vraie réussite, dommage qu’il n’y ai pas d’OST en vente…
Long (plus de 20 heures), pas si facile, très drôle et très addictif, Paper Mario Sticker Star saura vous attraper dans ses filets si vous appréciez les premières minutes du jeu. J’ai eu du mal à décrocher de ce titre très bien réalisé dans son ensemble avec une bande son remarquable. Vous parcourrez les niveaux sans vous en rendre compte et votre subtilité sera souvent mise à l’épreuve. Vous cherchez un excellent jeu sur la 3DS ? Passer à côté de celui-ci serait une erreur dramatique qui coûterait la vie à une demi-douzaine de chaton.
J’ai pas de 3DS, les chatons crèvent quand même ?
Évidemment ! Tout est de ta faute.
Salut, c’est possible de trouver ce Mario en roms ? Je suis dans le même cas que Dr_Alexe ^^. Sinon, j’avoue que ce jeu à l’air d’être vraiment sympas. Je ne suis pas trop un adepte de Mario à la base (et oui ça existe !) mais celui-ci me branche bien. Dernière petite remarque, dans les premières ligne de ton article tu a oublié d’ouvrir les guillemets pour : « Sticker Star ».
Merci pour la correction :). Pour la dispo de Mario en roms, je refuse de répondre à cette question, laissez les Roms tranquille, ce sont des roumains comme les autres :D.
Mdr Sébastien, bien vu ! 😉