Vous avez dormi pendant neuf… neuf… neuf… neuf…
Après avoir sorti initialement sur PC un premier épisode plutôt court mais pourtant marquant dans l’esprit des joueurs, Valve propose enfin une suite avec une durée de vie digne de ce nom. Doté d’une campagne solo et d’une campagne coop distinctes, le titre propose de prolonger l’expérience des tests du centre d’enrichissement en allant un peu plus en profondeur dans le scénario.
Car oui, s’il y avait bien quelque chose qui était en suspens dans le premier épisode, c’était bien le scénario. Il était clair mais pas assez creusé. Valve propose ici d’en savoir un peu plus sur ce fameux centre, ses raisons et surtout, son créateur.
Chell, l’héroïne se réveille après une stase un peu trop longue suite à un dysfonctionnement du centre. Accueilli par un robot doté d’une intelligence artificielle, Weatley, vous allez très vite déchanter lorsqu’en tentant de vous sortir de là, il provoquera quelques effondrements ici et là.
Il vous guidera dans vos premier pas et vous racontera l’histoire de ce centre. Si vous avez joué au premier épisode, vous reconnaîtrez d’ailleurs les premières salles de test, quelque peu délabrées. Puis il finira par vous dire que l’ancienne propriétaire des lieux aurait été tuée par un humain ! Une légende à laquelle il ne croit pas jusqu’au moment ou il la réveillera et qu’elle finira par vous reconnaître ; oui vous avez bien compris, vous allez retrouver la célèbre GLaDOS.
Bravo. Voici les résultats des tests : vous êtes quelqu’un d’affreux. C’est ce qui est marqué : quelqu’un d’affreux. Et les tests ne portaient même pas là-dessus.
Graphiquement, le jeu est évidemment plus beau que son prédécesseur mais il n’est pas pour autant une référence. Les graphismes sont très correct mais exempts de tout effet pouvant embellir la qualité visuelle générale.
Concernant le level design et l’ambiance, ce nouvel épisode change presque radicalement. Si au début du jeu vous reverrez les premières salles de tests du premier épisode, en ruines, vous verrez de grands changements. Fini les salles froides et aseptisées ; on sent désormais qu’Aperture Science a vieilli et les plantes et autres poussières font leur apparition. Le complexe est en proie à la destruction et vous aurez même la chance de visiter les bureaux du fondateur du centre d’enrichissement !
Jamais deux sans trois. En fait si. Jamais de trois.
Vous en saurez un peu plus sur Aperture Science, sans non plus tout dévoiler. Cependant, le générique de fin laisse penser qu’il n’y aura jamais de suite au jeu. Ce qui d’ailleurs possible quand on sait qu’à l’heure actuelle (et sauf erreur de ma part), Valve n’a JAMAIS proposé de troisième épisode à une se ses série. Mais vous serez sûrement d’accord avec moi qu’il vaut mieux s’arrêter avant de faire l’épisode de trop, même si Valve est talentueux. Je rêve cependant de voir fleurir des clins d’œil à ce jeu dans les prochains titres de l’éditeur…
Le jeu, voire les deux jeux sont tout simplement exceptionnels. Sans être parfaits, il s’en dégage néanmoins une atmosphère incroyablement prenante. Le cynisme de GLaDOS y est sûrement pour quelque chose car il contribue grandement à cette ambiance si singulière, tout comme le gameplay vraiment original et bien huilé.
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