Troisième opus de la licence estampillée Insomniac Games, Resistance 3 est sorti il y a quelques jours sur PS3 uniquement. 5 ans après le premier épisode jugé satisfaisant pour l’époque (mais moins bien vu pour la plupart aujourd’hui), cette suite tente de faire perdurer l’aura spéciale qui se dégage du jeu.
Une maîtrise de la Playstation
S’il y a une chose à dire sur la réalisation du titre, c’est qu’elle est de bonne facture. En fait, c’est à débatte : certaines textures (de voitures par exemple) sont tout simplement hideuses et honteuses alors que d’autres sont bonnes. Mais surtout, on sent bien que le studio Insomniac Games maître la console et ses outils de développement : les effets spéciaux sont très beaux, pas de clipping, pas (ou presque pas) de bug d’affichage et une mise en scène géniale. Il est donc assez étrange de voir qu’ils arrivent à faire ça mais que de simples textures arrivent à passer à la trappe ; Sony presserait-il un peu trop ?
En revanche, ce qui m’a le plus géné a été les bugs de scripts : plusieurs fois (4 au total) les scripts se sont bloqués : ainsi, le personnage allié censé débloquer la suite de l’aventure se retrouve bloqué derrière une pierre ou est entrain de se toucher la nouille devant un panneau de commande au lieu d’appuyer sur le bouton pour désactiver le bouclier… Au bout de 4 fois et malgré 2 patchs de 675 Mo, j’aurais aimé que ce problème soit réglé !
Qu’est-ce que je pourrais faire aujourd’hui … AH tiens ! Sauver le monde !
Même si le scénario peut sembler original de prime abord (l’humanité est décimée par un virus alien et un groupe d’humain décident de resister … Bon en fait non c’est pas très original) et même si la mise en scène est quasi parfaite et détonnante au possible, on ne peut pourtant pas dire qu’il soit creusé en profondeur. Certes, le cheminement au cours des 20 chapitres se fait de manière crescendo et l’action s’intensifie tout au long de ceux-ci, mais pourtant, une fois le jeu terminé, on se rends compte que le scénario semble survolé : toutes les clés d’un film sont réunies mais on aurait aimé plus de cinématiques permettant de se plonger dans l’histoire plutôt que de proposer une simple suite à cette série.
Encore une fois, c’est dommage de gâcher une telle immersion dans le jeu avec si peu de possibilités données au joueur de pouvoir creuser un peu plus le scénario et apprendre de nouvelles choses.
Cher père noël…
L’arsenal est également un des points sympathique du jeu : chaque arme possède un tir secondaire plutôt original (balle explosive, guidage des balles, lance-grenades etc..) et ça devient un véritable plaisir de dégommer tout ce qui bouge ! Surtout que plus vous utilisez une arme, plus vous acquérez de l’expérience avec celle-ci et elle montera en niveau ; elle débloquera ainsi de nouvelles caractéristiques comme un nouveau viseur ou un triple tir. Vraiment bien pensé !
Bien que ce ne soit pas mon genre préféré sur console, Resistance 3 n’en demeure pas moins un bon jeu. Malgré une réalisation inégale, quelques textures inadmissibles, un synchronisation labiale risible et quelques bugs de scripts, le titre tire son épingle du jeu grâce à une mise en scène exemplaire, d’excellents effets spéciaux et un arsenal jouissif. De plus, le mode coop vous permettra de jouer avec un(e) ami(e) sur le même écran et vous pourrez refaire les missions de la campagne à deux !
J adore ton test, clair et net 😉