Steelseries est un acteur bien connu dans le milieu des périphériques gaming sur PC, et le constructeur s’est mis à proposer des souris ultra légères telle l’Aerox 3 dont on va parler dans cet article.
L’aspect visuel
Sans surprise, il y a deux choses qui sont saisissantes la première fois que l’on touche cette Aerox 3. La première, c’est son look. Il garde l’esprit Steelseries, certes, mais le côté alvéolé est très déstabilisant au début. On a l’impression de poser la main sur un morceau de ruche d’abeille ou de grille de ventilation d’un PC ! Cependant, si l’on sent bien les alvéoles lorsque l’on prend en main la souris, cela ne gène absolument. C’est même pratique pour la prise finger grip, car le fait de sentir ces ouvertures au niveau des clics ajoute une espèce de repère à l’aveugle permettant de s’assurer constamment de sa position sur la souris.
l’aspect alvéolé de la souris peut faire craindre que la saleté se loge à l’intérieur. À cela, Steelseries assure qu’elle est certifié IP54, permettant une résistance à l’eau et la poussière. Les Switch sont eux-aussi garantis comme étant protégés contre la poussière et les éclaboussures d’eau. Cela dit, si j’étais vous, j’éviterai de plonger votre Aerox 3 dans le café le matin. Dans tous les cas, je regrette l’impossibilité de retirer la coque facilement afin de nettoyer l’intérieur de la souris.
L’autre élément qui surprend, c’est son incroyable légèreté. La souris pèse… 57 grammes ! À titre de comparaison, ma Logitech G502 Proteus Core pèse 161,5 grammes. C’est vraiment extrêmement déroutant au début car cela donne l’impression d’avoir une souris de mauvaise qualité et très fragile entre les mains. Heureusement, cette sensation est vite balayée au bout de quelques instants, une fois le confort de prise en main ressenti, et grâce également à la qualité globale du reste de la souris. Cette légèreté permet de placer que quatre « petits » patins en PTFE (du téflon, quoi), pour assurer une glisse suffisante.
Pour continuer le tour du côté physique de la souris, sachez qu’elle dispose de deux boutons sous le pouce, un sous la molette et un clic-molette classique. Notez d’ailleurs que ladite molette est crantée avec un pas très doux, mais qu’il n’est pas possible de la dé-cranter, une habitude que j’avais pourtant pris avec ma précédente Logitech, et que je trouvais très pratique. Tant pis.
Enfin, terminons en mentionnant le câble tressé, une évidence, bien que celui-ci semble dans une gaine tressée trop large pour le fil à l’intérieur. Cela n’a strictement aucun impact mais je trouvais ça surprenant. De plus, ce câble est détachable (le côté souris est en USB-C). Et puis l’élément visuel qu’on ne pourra pas manquer, c’est le fait que la Aerox 3 est RGB, avec trois zones différentes permettant, via le pilote, d’attribuer une couleur différente à chacune d’entre elle.
On dirait qu’il y a beaucoup de poussière mais c’est à cause de la photo + retouche. Promis !
La technologie
Après avoir fait le tour de l’aspect visuel et de conception de la Steelseries Aerox 3, voyons ce qu’il en est au niveau des performances.
Au niveau des DPI, dot per inche, on démarre à 200 pour terminer à 8 500, avec un pas de 100 entre chaque réglage. C’est largement suffisant si vous êtes sur du 1080p ou du 1440p.
La fréquence est une notion intéressante à laquelle on ne prête pas forcément attention. Pour l’Aerox 3, elle est de 1000 Hz, soit 1 ms. Cela signifie concrètement que la souris reçoit une information de la part du capteur toute les 1 ms. On comprend donc que plus la fréquence est élevée ou que le temps de réponse est faible, plus la souris reçoit d’information dans un intervalle donnée, et plus elle saura précisément où elle se situe.
Je pourrais aussi vous parler de l’accélération (35 G), mais c’est une fonctionnalité qui ne fait pas forcément l’unanimité. Et honnêtement, le reste des caractéristiques suffit pour témoigner de la performance de la souris. Mais en gros, l’accélération, c’est simplement la capacité de votre souris à détecter la vitesse à laquelle pour la déplacer pour augmenter la distance réellement parcourue par votre curseur. Mais en jeu, cela peut parfois s’avérer désagréable, surtout dans les FPS compétitif, et vous allez sûrement la désactiver.
La Steelseries Aerox 3 surprend par sa légèreté : une fois qu’on y a goûté, difficile de revenir en arrière. Pour cela, le constructeur a dû faire des alvéoles dans la coque, mais sans prévoir un nettoyage facile (même si les composants sont étanches). On fera avec, d’autant plus que le reste de sa qualité de fabrication ainsi que de ses performances globales sont largement au niveau des meilleurs standards du moment. On pourrait regretter l’absence d’une molette dé-crantable ainsi que des boutons supplémentaires mais cela aurait été au détriment de l’argument principal de cette souris : le faible poids. Et soyons honnête : je suis un joueur PC et cette Steelseries Aerox 3 répond largement à mes attentes tout en ayant une esthétique soignée pour un poids plume.
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Article réalisé à partir d’un exemplaire fourni par le constructeur
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