Je ne vais pas redire ce que je dis à chaque article sur un SSD, mais ces derniers sont devenus des systèmes de stockage incontournables dans toute nouvelle configuration qui se veut un tant soit peu à l’épreuve du futur.
Sur le marché, une grand quantité de modèles se livrent une guerre sans merci, et deux grandes familles technologiques s’affrontent : les SSD SATA qui tendent à devoir disparaître, et les SSD NVMe (parfois appelé PCI Express) qui représentent l’avenir. La différence ? L’interface différente (SATA vs NVMe) qui, sans rentrer dans les détails, permet d’atteindre des vitesses considérables.
Aujourd’hui, si vous voulez un SSD NVMe, vous n’aurez guère le choix : il faudra adopter le format M.2 (tandis que les SATA étaient majorité sur des formats 2,5″, vous savez, la taille des disques dur pour PC portables). Bien sûr, il sera possible de passer par des cartes filles comme mon précédent article sur le WD_Black AN1500, mais c’est tout de même bien plus rare. Ce format M.2 est très avantageux parce qu’il permet de gagner en place et en câble, mais les SSD NMVe ont tendance à chauffer davantage qu’en SATA. D’ailleurs, le SN850 dont je vous parle dans cet article est vendu avec un dissipateur thermique (en option).
Enfin, tous les SSD NVMe ne se valent pas, et la vitesse peut varier par rapport à la génération du bus PCIe, sa largeur utilisée (x4 ou x8), ou bien à cause des contrôleurs et autres puces mémoires. Ici, le SN850 est un NVMe PCIe x4 Gen4, que je vais donc pouvoir directement comparer à mon fraîchement acquis Sabrent Rocket 4, un des meilleurs rapport qualité prix en SSD NVMe Gen4.
Les performances
Avant toutes choses, sachez qu’un SSD SATA peut convenir à la majorité de l’utilisation du commun des mortels. En jeu vidéo par exemple, un SSD NVMe n’apporte toujours pas de changement significatif en termes de temps de chargement, eu égard le prix bien plus élevé parfois, en attendant que les développeurs et développeuses utilisent la technologie Microsoft Direct Storage API, qui apportera un vrai avantage aux SSD NVMe (les seuls avec lesquels cette techno est compatible), réduisant ainsi en théorie les temps de chargement de manière drastique.
Ici, Western Digital annonce des vitesses allant jusqu’à 7000 Mo/s en lecture, là où mon Sabrent se contente de 5000 Mo/s, toujours en lecture. Et voici les résultats que j’ai obtenus :
On peut donc dire que sur le plan synthétique, Western Digital ne ment pas sur ces performances (ni Sabrent d’ailleurs). J’ai mis un SSD SATA en comparaison au cas où vous voudriez connaître la différence qu’il peut y avoir en termes de vitesse avec cette interface.
Grâce au logiciel Dashboard, vous pourrez également régler certains détails comme la mise à jour du micrologiciel ou le rétroéclairage RGB (oui, il y a une petite diode lumineuse sur le radiateur qui n’a pas trop d’intérêt dans mon cas car masquée par le radiateur du CPU). Vous pourrez également contrôler certains paramètres et certaines performances, et vérifier la santé du disque.
Western Digital réussit à proposer un SSD M2 NVMe Gen 4 (ça en fait des lettres et chiffres) aux excellentes performances de rapidité, mais à un prix qu’il faudra être prêtes et prêts à débourser : 226 € environ sur Amazon (lien affilié), ou 249,99 € sur la boutique officielle, et ce, sans dissipateur thermique. C’est plus cher que le nouveau Sabrent Rocket 4 Plus qui prétend proposer les mêmes vitesses (199€ sur Amazon mais je n’ai pas testé ce modèle), et un alignement des tarifs pourrait aider WD à lutter contre la concurrence.
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