L’hiver approche à grands pas (même si l’on est plus ou moins déjà dedans vu le temps…) et ça tombe bien, il neige déjà dans les contrées nordiques de Bordeciel. En plus, vous étiez à deux doigts de vous faire découper la tête à coup de hache et manger par un dragon. Non vraiment, vous l’avez échappé belle. Maintenant, il va falloir affronter votre destin (comme toujours quoi…).
Bon, il va vite me falloir un cheval !
Ce que l’on peut remarquer dès le début du jeu, c’est l’aspect extrêmement ouvert du jeu. La carte est immense et la sensation de liberté est grande. Même si le monde à parcourir n’est pas bouclé (vous serez bloqués au bout d’un moment), l’espace de jeu est tellement grand que vous vous demanderez comment vous allez faire pour parcourir tout ça ! Ne vous inquiétez pas, vous aurez la possibilité de vous procurer un cheval, soit pour 1000 pièces d’or, soit en le volant ! Et une fois que vous aurez découvert des points d’intérêts sur la carte (ville, campement etc…), vous aurez la possibilité de vous « téléporter » de votre position (si vous êtes à l’extérieur et non dans un donjon) à la destination choisie (déjà connue donc).
Visuellement dans l’air du temps.
D’abord, sachez que je joue à Skyrim sur PC et que mon avis sur les graphismes est donc lié à cette plateforme. Sans forcément être transcendants, ils sont convenables et bien finis : texture correcte, ambiance lumineuse réussie, ambiance climatique réaliste, modélisation des armes et des personnages convaincantes … je suis satisfait de ce que je vois. Il est évident en revanche que nous sommes loin (très ?) d’un The Witcher 2 mais ne comparons pas : les ressources demandées ne sont pas les mêmes entre un jeu Open World (Skyrim) et un jeu cloisonné (The Witcher 1 et 2).
D’autre part, l’ambiance sonore est également réussie : les musiques sont agréables et collent parfaitement à l’univers très nordique du jeu. Les bruitages en jeu sont également réussi tout comme la quasi-totalité des doublages français (rares sont ceux qui sont … bizarres).
Tuez des dragons avec un arc et des flèches ! Ou une épée ! Ou une dague ! Ou une hache ! Ou…
Sans vous dévoiler le scénario du jeu, qui au passage est plutôt bien ficelé bien qu’un peu difficilement continue à cause sûrement du grand nombre de quête annexe qui nous éparpillent un peu, vous serez amené(e) à botter les fesses écailleuses de plusieurs dragons. Pourquoi ? Parce qu’ils reviennent semer la terreur sur Tamriel et vous êtes le(la) seul(e) à les terrasser définitivement puisque vous êtes une sorte d’élu(e), mais je ne vous en dis pas plus.
Sachez cependant que le choix des armes est impressionnant. Épée à une main, à deux mains, haches à une mains, à deux mains, dague, marteau à une main, à deux mains, arc, bâton, bouclier… Vous aurez tout un arsenal correspondant au style de combat que vous souhaiterez mener. Notez également que le métier de forgeron vous permettra d’améliorer significativement vos armes (et vos armures) et que celui d’enchanteur leur apportera un ou deux bonus vraiment pas négligeable !
Les armures sont également de la partie comme je vous l’ai dit, et bien que les jambières n’existent plus (elles sont couplées au plastron), cela ne change en rien leur modélisation souvent réussies. Sans être forcément toutes bien détaillées (au niveau des textures de cuir, de tissus etc…), elles sont néanmoins jolie, comme l’armure Elfique que j’affectionne particulièrement puisque je suis en armure légère, ou l’armure Dwemer si vous êtes plus armure lourde.
Une grande dose de personnalisation
Je n’aime pas le fait de devoir créer son personnage de toute pièce car je considère que cela crée un détachement au niveau de mon implication dans le scénario. Cela se vérifie encore une fois pour ma part avec Skyrim. Quoi qu’il en soit, vous pourrez créer votre personnage à partir d’un grand nombre de races différentes tout en ayant la possibilité de personnaliser son apparence de A à Z.
Vos armes et armures le seront également grâce à la forge et à l’enchantement, permettant ainsi à tout le monde de pouvoir se sentir à l’aise avec chaque style. De plus, lorsque vous évoluerez, vous pourrez décider l’orientation à prendre : un gros tank ? Un magicien ? Un furtif ? Tout est possible et rien n’est déterminé à l’avance. En revanche, si vous dépensez vos points de compétence de manière hasardeuse, ils seront définitivement perdus sur console. Sur PC, vous pouvez réinitialiser vos perks (ou compétences) grâce à la console de commande. Rendez-vous sur mon tuto ici pour plus de précision.
L’euphorie des premiers jours
Vous en avez certainement beaucoup entendu parler lors des premiers jours de commercialisation du jeu (voire les premières semaines), le jeu a suscité chez les joueurs et les joueuses une grande addiction ! Et c’est normal, avec la tonne de chose à découvrir, nous ne sommes jamais rassasiés ! Il faut dire que comme je l’ai dit précédemment, le jeu est riche en mécanismes et que vous aurez constamment envie de progresser afin de devenir plus fort(e).
Pourtant, une fois cette euphorie passée, vous reviendrez à la réalité. Elle n’est pas mauvaise, loin de là, mais vous verrez enfin les qualités intrinsèques du titre, et surtout ses défauts. Alors ils ne sont pas pénalisants, ces défauts, mais ils sont présent. On parlera notamment de la gestion hasardeuse de la physique (on peut grimper des montagnes à 75°), une quête principale décousue, des animations parfois un peu trop rigides ou encore quelques bugs de quêtes (impossibles à terminer, mais résolues par des patchs).
Parlons-en de cette quête principale décousue : je vous ai vu vous offusquer ! En fait, dans Skyrim, c’est un peu comme dans GTA : vous pouvez commencer la quête principale et à chaque étape, vous aurez la possibilité de partir faire complètement autre chose. Du coup, vous risquez de vous perdre dans les quêtes annexes tout aussi bonnes que la quête principale, et c’est ça qui nous perd ! Tellement ces quêtes secondaires sont prenantes et semblent être importantes vu comment elles sont narrées, vous oublierez vite que vous aviez une quête principal et des dragons à manger ! Du coup, c’est une excellente chose pour la richesse du jeu, mais vous risquez d’être moins impliqué(e)s dans l’aventure principale.
Pour conclure ce (long ?) test, Skyrim vous prendra aux tripes si tant est que vous soyez un peu fan de RPG occidental. Disponible sur PS3, Xbox 360 et PC, vous serez vite enjoué(e)s de la richesse des mécanismes de jeu et de progression. De plus, bien qu’un peu morcelée, l’histoire est vraiment captivante et vous prendrez vraiment plaisir à chasser du dragon et autres bandits mal intentionnés. La durée de vie colossale et sa rejouabilité (si vous êtes prêt(e) à dépenser de nombreuses nouvelles heures du jeu) vous proposera une expérience de jeu très forte ! Ce cinquième épisode de la saga The Elder Scrolls est une réussite et reste dans la parfaite lignée des RPG que l’on aime : libre, riche et captivant.
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Configuration de test : Intel Q6600 + 2 Go DDR2 PC6400 + nVidia 560ti OC.
J’ai plus que hâte de me rendre à Skyrim pour bouffer du dragon. Plus que 8 jours d’attente et il sera mien. Je pense me prendre le guide avec pour m’aider dans ma tache.