Après avoir arraché quelques-uns de mes cheveux sur certains puzzles plutôt coriaces, j’ai enfin terminé The Talos Principle, la surprise de la fin d’année 2014. Porté aux cieux par les médias, je ne voyais pas au début du jeu pourquoi tant d’engouement. Qu’en est-il maintenant que je l’ai terminé ?
Qu’est-ce que The Talos Principle ? C’est un jeu avec une vue FPS ou TPS dans lequel vous allez devoir résoudre tout un tas d’énigmes pour obtenir des sigils (des pièces de puzzle en forme de briques de Tetris) afin de débloquer le chemin vers la suite. Le jeu repose sur une narration de type philosophique qui met en avant le questionnement sur la sauvegarde de l’esprit humain et de sa transmission à travers les générations, la machine étant la solution actuellement explorée.
Le jeu se découpe en trois grandes zones (A, B et C) dans lesquelles vous aurez accès à sept niveaux. Chacun d’entre eux est ouvert et permettra l’obtention de plusieurs sigils dans différentes parties bien séparées. Des étoiles sont également trouvables un peu partout dans les niveaux, comme pour les sigils, mais nécessiteront parfois un peu de ruse. En effet, certaines d’entre elles ne peuvent être obtenues que si vous avez fait quelque chose de particulier dans un autre endroit du niveau. Par exemple, pour débloquer l’étoile à un endroit, il vous faudra un rayon lumineux rouge, mais aucune source rouge n’est dans cette partie du niveau. Il faudra donc aller dans une autre partie du niveau pour vous débrouiller afin d’en détourner un. Pas toujours évident 🙂 !
Pour résoudre les puzzles, vous aurez droit à certains éléments de gameplay que vous débloquerez au fur et à mesure de votre progression. En effet, chaque sigil débloqué appartient à un groupe particulier et une fois le puzzle en « Tetris » résolu, vous obtiendrez donc le résultat correspondant : un accès à un nouveau niveau ou un accès à un nouvel objet. Ces objets sont donc les éléments de gameplay nécessaires à la résolution des énigmes. Vous aurez de base le brouilleur permettant de bloquer des portails magnétiques afin qu’ils restent constamment ouverts ou qui servent aussi à figer des petites boules mécaniques qui explosent si vous vous en approchez trop. Ils permettent également de désactiver les tourelles et les ventilateurs.
Ensuite, vous débloquerez très rapidement le cube, le connecteur (permettant d’envoyer des rayons lumineux d’une source vers un réceptacle, ce qui est nécessaire à bon nombre de résolutions), les ventilateurs, les plateformes ou encore l’enregistreur. Pour obtenir des sigils l’utilisation astucieuse d’un ou plusieurs de ces éléments sera obligatoire. La difficulté est progressive et les sigils sont séparés en trois couleurs correspondantes au niveau de difficulté pour leur récupération, du plus faible au plus élevé : vert, orange, rouge.
En plus des niveaux classiques, vous aurez la possibilité d’explorer la tour qui vous est interdite d’accès. Celle-ci est censée vous amener à la mort, tandis que les portes de l’éternité (qui s’ouvrent quand vous aurez achevé tous les niveaux numérotés) sont censées mener à la réussite. Une chose est sûre, tout dépendra de votre curiosité !
Enfin, il vous sera possible d’obtenir des indices pour les niveaux, mais leur obtention nécessite un prérequis : réveiller un compagnon. Il s’agira en réalité de résoudre des énigmes dans un endroit bien particulier, plus ou moins difficile pour les trouver. C’est d’ailleurs l’endroit où vous trouverez les puzzles à compléter les plus compliqué (je parle des puzzles de type Tetris.
Le jeu n’est cependant pas qu’une succession d’énigmes. Vous êtes une sorte d’intelligence dans un corps robotisé, créé par une voix qui vous parle tel un dieu, mais vous êtes dans un monde informatique. Pourtant, une autre intelligence artificielle avec laquelle vous discuterez via les ordinateurs accessibles dans chaque niveau tentera de vous faire douter de vos certitudes et vous tritureras les méninges. Tout un tas de questionnement métaphysiques s’élèveront alors. C’est d’ailleurs tout ça qui semble avoir plu aux critiques professionnelles. Malheureusement, même si j’ai beaucoup apprécié, le fait que cette narration ne soit presqu’exclusivement textuelle (75 % de texte, 25 % d’audio, à la louche), m’a un peu déçu.
Plutôt long (une vingtaine d’heures en ligne droite) et avec un challenge parfois relevé mais rarement tiré par les cheveux, The Talos Principle est une surprise dans le milieu des Puzzle Games. L’originalité de l’atmosphère et de ses phases de gameplay procurent au titre une véritable singularité qui pousse, à elle seule, à s’intéresser à ce petit bijou.
Le jeu semble ok si on n’a vraiment rien à faire, mais je doute qu’il ferait l’affaire si tu veux vraiment quelque chose qui te marque.
Pour avoir testé le jeu, je peux dire que c’est un peu ennuyant en fait, même si j’aime le côté philosophe qui en ressort ! Pour le coup, je pense qu’il n’y a pas grand monde qui aura la passion d’aller au bout ! Vous en pensez quoi ?
Un bijou, j’ai adoré son histoire et sa portée philosophique, mais aussi ses graphismes, son ambiance, et ses énigmes vraiment intéressantes !